En prison, l’accès aux soins est sans cesse empêché. Par un manque criant de soignants comme d’égards de l’administration.
Son rôle dans la série.
Depuis 2020 et pour six ans, cette ancienne journaliste de Libération et du Canard enchaîné est la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL). Elle est chargée de contrôler le respect des droits fondamentaux des personnes que la société a décidé d’enfermer. À la tête de cette autorité administrative indépendante composée d’une trentaine de collaborateurs, elle peut contrôler, sans prévenir et à tout instant, tous les lieux de privation de liberté du pays, d’une cellule de garde à vue d’un commissariat à celle de n’importe quelle prison de France, en passant par les hôpitaux psychiatriques. Depuis 2007, le CGLPL rend régulièrement des rapports et des recommandations. Tout aussi régulièrement ignorés, ou presque, par la Chancellerie et l’État.
Par Pierre Bafoil
En prison, l’accès aux soins est sans cesse empêché. Par un manque criant de soignants comme d’égards de l’administration.
Peur des représailles, récolte de preuves compliquée : les coups et injures des gardiens sur détenus sont fréquents mais rarement sanctionnés.