Combattre un virus en prenant de haut la population ? Grande idée. En RDC, c’est même la cause indirecte du meurtre du docteur Mouzoko.
Son rôle dans la série.
Identifié pour la première fois en 1976, Ebola est une maladie virale infectieuse appartenant à la famille des filovirus. Son réservoir naturel n’est pas connu avec certitude, mais les preuves scientifiques pointent vers les chauves-souris frugivores. Une fois le virus transmis à l’homme, par exemple par la consommation de viande de brousse infectée, il est transmis d’humain à humain par contact direct, lorsque les muqueuses entrent en contact avec des fluides corporels (sueur, salive, sperme…). Les premiers symptômes apparaissent deux à vingt-et-un jours après l’infection et sont similaires à ceux d’autres infections virales : fièvre, faiblesse et douleurs articulaires. Ils sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une altération de la fonction des organes vitaux et, dans certains cas, de saignements internes et externes. Si le virus Ebola est hautement létal (de 22 % à 88 %, selon les épidémies), il survit à peine plus de trente secondes en dehors d’un fluide corporel. Et, de fait, les taux de transmission sont inférieurs à ceux d’autres maladies virales. Bien en deçà, par exemple, du coronavirus.
Par Mélanie Gouby
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Sur l’épidémie comme sur le meurtre du docteur Mouzoko, le pouvoir n’a pas communiqué. Et a alimenté le virus de la désinformation.
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