Entre foi, famille, brevet et règlement intérieur du collège, les élèves d’Aimé-Césaire bidouillent leur ramadan.
Son rôle dans la série.
On entre dans sa classe en silence, on attend pour s’asseoir et on enlève sa doudoune. Éléonore Garcia a une sorte d’autorité calme, assez efficace avec les 3e B, faite d’un respect mutuel imposé. Elle est depuis quatre ans à Aimé-Césaire. Auparavant, elle a enseigné dans d’autres établissements en éducation prioritaire, notamment à Colombes (Hauts-de-Seine). À Aimé-Césaire, elle apprécie les conditions de travail, l’équipement numérique, l’équipe, la mixité sociale… Même si, reconnaît-elle, « on manque de solutions pour faire progresser les élèves les plus en difficulté qui n’ont pas les bases ». Éléonore Garcia est exigeante avec ses élèves. Elle n’aime pas le terme « compétences » employé à tout bout de champ dans l’Éducation nationale. Comme beaucoup d’enseignants ici, elle expérimente beaucoup autour de sa matière. Tous les lundis, par exemple, elle travaille avec les 3e B sur des faits d’actualité. Un exercice qui lui permet de les faire progresser en expression orale. Au collège, Éléonore Garcia s’occupe aussi du club cinéma… et de l’atelier tricot.
Par Alice Géraud
Entre foi, famille, brevet et règlement intérieur du collège, les élèves d’Aimé-Césaire bidouillent leur ramadan.
En français, les 3e B travaillent sur la prophétie et la prédestination. Ils ont aussi écrit et joué des scènes sur leur destin.
Illuminati, Charlie et morts bien vivants… Les 3e B n’échappent pas aux théories complotistes. Opération démontage.
Bac pro ou seconde générale : les 3e B d’Aimé-Césaire sont à l’heure des vœux, mais ce sont les résultats qui comptent.
Au lendemain du premier tour des régionales, comme chaque lundi, la 3e B analyse l’actualité en cours de français.
Premier jour de classe après les attentats. Cette fois, il n’y aura pas de « je ne suis pas Charlie ».