Prof, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Son rôle dans la série.
Ancien ouvrier du livre devenu prof en lycée professionnel puis principal de collège, Jean-Louis Terrana dirige le collège Aimé-Césaire où Les Jours ont passé l’année scolaire 2015-2016 pour suivre une classe de troisième, la 3è B. « Monsieur Terrana », comme tout le monde l’appelle à Aimé-Césaire, est un engagé du quotidien, qui continue à « avoir foi en la politique ». « Je crois que la politique et donc celles et ceux qui la portent peuvent participer au changement et au bien-être des gens. » Ceci étant posé (et il y tenait), « Monsieur Terrana » est bien embêté par le paysage politique qu’il a sous les yeux à la veille de la présidentielle. De « sensibilité de gauche », il est allé voter à la primaire de la droite (pour Alain Juppé), « un peu par calcul », concède-t-il. Il n’a pas apprécié le quinquennat Hollande, « un social-démocrate élu par hasard » et qui « n’a pas fait changer les choses ». La dernière fois qu’un politique l’a inspiré, c’était Lionel Jospin. « Oui, je sais, il est austère et pas rigolo, mais il avait des idées, un projet. » Jean-Louis Terrana aimerait « rêver à nouveau en politique ». Mais cela fait longtemps que cela ne lui est plus arrivé.
À retrouver dans les épisodes 1 et 11.
Son rôle dans la série.
Il est l’homme en costume-cravate de la maison (sauf le vendredi, où il pratique scrupuleusement le « friday wear »). Il est aussi celui qu’on a l’impression de croiser partout et tout le temps. Le matin, attendant à 8 h 25 les élèves devant les grilles du collège. Au détour d’un couloir durant les intercours, une voix grave adoucie d’un léger accent du Sud surgissant soudainement au milieu d’une bousculade pour rappeler à l’ordre. Ou simplement dans son bureau dont la porte est presque toujours ouverte. Il appelle chacun des 450 élèves du collège par son prénom. Connaît les histoires personnelles, les parcours scolaires, les familles. Il connaît aussi le quartier comme sa poche. C’est un paternaliste. Il dit souvent « mes élèves » et même « mes enseignants ». Jean-Louis Terrana est arrivé l’an dernier à Aimé-Césaire. Il a l’habitude des quartiers populaires. Auparavant, il est passé par Jean-Zay, au cœur d’une cité de Bondy en Seine-Saint-Denis (pendant trois ans), et par des établissements plus huppés comme « le Petit Condorcet » dans le IXe arrondissement de Paris. Avant d’être principal, il était enseignant en lycée professionnel.
Par Alice Géraud
Prof, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Prof, vigneron, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne,, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Les anciens 3e B suivis par « Les Jours » pendant un an sont de retour au collège pour c’est la remise des diplômes du brevet.
En sortant du brevet, les 3e B ont reçu leurs affectations en lycée. Un drame, des déceptions et un peu de joie.
Entre foi, famille, brevet et règlement intérieur du collège, les élèves d’Aimé-Césaire bidouillent leur ramadan.
Avis favorables, défavorables, encouragements, félicitations… L’année se termine pour les 3e B. En attendant le brevet.
En 3e B, garçons et filles n’ont pas les mêmes notes, se fritent et rarement fricotent.
La mixité sociale est un combat quotidien au collège Aimé-Césaire, qui doit composer avec les contournements de carte scolaire.
Suite de la journée avec la CPE. Au menu : troubles du comportement, démocratie directe et pions déboussolés.
Au collège, la conseillère principale d’éducation gère les absences, la discipline et la sécurité. Bref, les problèmes.
Cette semaine a eu lieu le premier conseil de discipline pour un élève de la 3e B. Un moment difficile.
À peine 15 ans et déjà, les élèves de la 3e B doivent décider de leur avenir.
Premier jour de classe après les attentats. Cette fois, il n’y aura pas de « je ne suis pas Charlie ».
Ce soir, les 3e B vont voir un spectacle de danse juste à côté, au Cent-Quatre. Mais l’ambiance est tendue, car des bagarres de bandes minent la vie du quartier.