Ostracisés, persécutés, tyrannisés… Les prévenus ont vu leur défense jouer du violon. En vain : le jugement est tombé ce mardi 16 juin.
Son rôle dans la série.
Créée en 1995 par Frédéric Chatillon et Axel Loustau (à parts égales) et dirigée par le premier, la société Riwal est spécialisée dans la communication politique. Elle contribue depuis sa création à la propagande électorale du Front national (tracts, affiches, journaux, etc.) et en devient le principal prestataire pour son matériel de campagne à partir de 2011. En tant que personne morale, Riwal comparaît pour escroqueries.
Par Camille Polloni
Ostracisés, persécutés, tyrannisés… Les prévenus ont vu leur défense jouer du violon. En vain : le jugement est tombé ce mardi 16 juin.
Le FN ? Une « machine à cash ». Les prévenus ? Une « équipe » s’entendant « sur le dos de l’État ». Le parquet était colère ce mercredi.
L’ex-gudard a usé de sa tchatche pour tenter de déjouer les accusations d’abus de biens sociaux dont lui et sa compagne font l’objet.
Le FN, le microparti Jeanne, la boîte de com Riwal… Tout le monde emploie tout le monde. La justice démonte le meccano frontiste.
Le président de la Commission nationale des comptes de campagne a expliqué pourquoi elle n’avait pu retoquer le kit controversé.
Les prévenus ont détaillé leur version des finances des législatives de 2012. Pas d’escroquerie, non, mais un « dispositif formidable. »
Au premier jour d’audience, les prévenus, tout en camaraderie virile, espèrent que leurs avocats obtiendront un report des débats.