Enfermement, chaînes d’info et cheveux sales : voici les conseils de nos Covid-déprimés pour un cafard abouti. Histoire d’en rire.
Son rôle dans la série.
Frédéric est cadre de santé dans une association d’aide aux patients, du côté de Pau, dans le Béarn, au pied des Pyrénées. Sa femme travaille à l’hôpital. En novembre, quand il s’est effondré, « au fond du trou », le jeune quinqua a fait le lien avec leurs activités : il mangeait Covid, dormait Covid, vivait Covid. D’autant plus qu’il se tient très informé, sur France Inter pendant ses longs trajets, sur LCI à la maison, et par la presse. Il a dû participer aussi à 1 001 réunions, à chaque nouveau protocole dans son association, pour savoir si les patients pouvaient passer par le couloir A et ressortir par le B, ou vice-versa, selon les heures. Il a donc décidé de tout couper, d’« appliquer », sans chercher à discuter « le pourquoi du comment ». Il marche ou il court une heure par jour, quel que soit le temps. Sa thérapie a fonctionné. Il se sent beaucoup moins déprimé.
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Certains de nos Covid-déprimés cherchent à voir « quelqu’un ». Mais un ‑chanalyste, un ‑chologue, un ‑chiatre ? Ce n’est pas si complexe.
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