Ministre, il avait confié la métropole lyonnaise au fidèle Kimelfeld. Qui refuse de la rendre et la garderait même bien en 2020.
Son rôle dans la série.
Deal. Quand Gérard Collomb devient ministre de l’Intérieur en mai 2017, il place son premier adjoint, Georges Képénékian, à la tête de la troisième ville de France. Avec ce contrat tacite : quand je reviens, tu me laisses le trône. Dix-sept mois plus tard, Gérard Collomb quitte avec fracas la place Beauvau et Georges Képénékian, dit « Képé », démissionne aussitôt de la mairie de Lyon. Il convoque alors un conseil municipal extraordinaire pour le retour du roi. Loyal, fidèle et sympa, ce Képé. À 69 ans, cet ancien militant de la cause arménienne, au caractère rond et bonhomme, est arrivé sur le tard dans la cuisine politique locale. Chirurgien urologue lyonnais respecté, il avait été débauché par Gérard Collomb pour la campagne municipale de 2008, comme directeur de campagne. Entre deux coups de bistouri, il sera son adjoint à la culture de 2008 à 2017. En novembre 2018, après un an et demi d’intérim avec l’écharpe de maire, où il met au placard sa blouse de médecin, Képé redeviendra premier adjoint, délégué aux grands projets. Mais délégué, surtout, à Gérard Collomb.
Par Mathieu Martinière/We Report
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