Les dérives de la Face, fondation présidée par l’ex-PDG d’Engie, illustrent les limites du financement du social par les grands patrons.
Son rôle dans la série.
Énarque, polytechnicien, passé par un cabinet ministériel (de gauche) dans les années 1980, Gérard Mestrallet a toutes les caractéristiques du patron à la française. Il a occupé successivement les postes de PDG du groupe Lyonnaise des eaux, de Suez, de GDF Suez (devenu Engie), avant de devoir partir en bénéficiant de ses droits à la retraite (l’intéressé touche ainsi une retraite-chapeau de 830 000 euros versée par Engie). Mais, à 70 ans, l’homme est loin d’être inactif. Il occupe la présidence de la Fondation Agir contre l’exclusion et, depuis 2018, est à la tête de l’Agence française pour le développement d’Al-’Ula, un méga-projet touristique en Arabie saoudite.
Par Nicolas Cori
Son rôle dans la série.
Énarque, polytechnicien, passé par un cabinet ministériel (de gauche) dans les années 1980, Gérard Mestrallet a toutes les caractéristiques du patron à la française. Entré à la compagnie de Suez en 1984, il a œuvré pour transformer la compagnie financière en groupe industriel, la mariant avec la Lyonnaise des eaux, puis en rachetant les groupes énergétiques belges Tractebel et Electrabel. Depuis 2008, il est PDG de GDF Suez, rebaptisé Engie en mars 2015.
Par Nicolas Cori
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Très présentes à la conférence de Paris, les multinationales ont adopté une communication subtile. Ce qui leur a permis de « greenwasher » en toute tranquillité.
Les entreprises françaises promettent de se désengager de l’énergie fossile la plus polluante pour apparaître irréprochables le temps de la COP.