Avec ou sans accord ? Fin juillet ou fin décembre ? Covid oblige, la bataille se joue en sourdine, mais le divorce sera signé en 2020.
Son rôle dans la série.
France, Royaume-Uni, Irlande, Allemagne, Belgique… Helen compte sur ses doigts les pays européens qu’elle fréquente, avant de conclure : « Je suis très pro-européenne. » Cette presque sexagénaire fait partie de la première génération à avoir pu s’installer partout dans l’Union pour y travailler sans permis. Elle s’est toujours fondue dans les pays qu’elle habitait – au point, au Royaume-Uni, de laisser tomber le « e » final de son prénom. « De toute façon, l’industrie de la santé, pour laquelle je travaille, est une industrie mondiale. Venir à Londres, c’était une manière de maîtriser l’anglais, la langue habituelle de travail dans ce milieu. »
Aujourd’hui, Helen, qui est responsable de l’assurance qualité pour les projets de recherche à University College London (UCL), doute encore que le Brexit ait lieu. Mais elle est un peu fâchée d’avoir dû constituer – au cas où – des dossiers pour demander la résidence permanente, puis la nationalité : « La condition pour restaurer ma liberté de circulation », dit-elle. Ses filles étant autonomes désormais, la Française songe à quitter le Royaume-Uni. « Il y a un climat qui fait que, bon… J’ai une collègue allemande qui a quitté le pays la semaine du référendum avec son mari. »
Par Marion L’Hour
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