
L’ex-colonel syrien a été condamné à la perpétuité pour crimes contre l’humanité. Un premier pas pour les victimes de Bachar Al-Assad.
Son rôle dans la série.
Blogueur et activiste des droits humains à Damas, ce quadragénaire a été détenu plusieurs semaines dans la branche 251, à l’automne 2011. Il n’a été libéré que pour être à nouveau arrêté quelques semaines plus tard, cette fois par les renseignements de l’armée de l’air. Raflé avec Mazen Darwish et treize autres activistes, il passera près de quatre ans dans les centres de détention du régime de Bachar Al-Assad. Il vit aujourd’hui dans le Nord de l’Allemagne avec sa famille et est partie civile au procès du colonel Raslan.
L’ex-colonel syrien a été condamné à la perpétuité pour crimes contre l’humanité. Un premier pas pour les victimes de Bachar Al-Assad.
Que sont-ils devenus ? Entamé depuis plus d’un an et demi, le procès du Syrien accusé de crimes contre l’humanité arrive à son terme.
Une décennie après le début de la guerre civile, des ONG viennent de porter plainte pour des attaques chimiques commises par le régime.
Au procès du colonel Anwar Raslan, les témoignages des survivants et déserteurs mettent au jour la mécanique meurtrière du régime Assad.
Éternels activistes, les avocats Anwar Al-Bunni et Mazen Darwish montent désormais des dossiers judiciaires, comme celui d’Anwar Raslan.
Nuran Al-Ghamian a été détenue au centre d’Al-Khatthib à Damas, où officiait Anwar Raslan. Elle y a survécu mais en suffoque encore.
Depuis le 23 avril, le colonel syrien est jugé pour crimes contre l’humanité en Allemagne. Un symbole pour les rescapés des geôles d’Assad.