Trente ans après la mort de Cécile Bloch, les policiers refont l’enquête et imaginent ce qu’a pu devenir le Grêlé.
Son rôle dans la série.
Jean-Louis Huesca a été baptisé par ses plus proches collègues « Fête Nat » bien qu’absolument pas né un 14 juillet, mais un 19 mars (en 1951). C’est l’un des secrets de la PJ d’attribuer à ses représentants des sobriquets sortis d’on ne sait où. L’inspecteur Huesca fit ses classes dans un commissariat de quartier à Paris puis à la deuxième brigade territoriale, où le commissaire Ange Mancini l’a repéré avant de partir à la crim’. Il l’a donc appelé à l’été 1978. Devenu numéro 2 du groupe Pasqualini, Jean-Louis Huesca habitait la même résidence de la rue Petit dans le XIXe arrondissement de Paris que la petite Cécile Bloch, tuée en mai 1986. Il a tissé une relation particulière avec Jean-Pierre Bloch, « ému » par ce père en colère et meurtri qui lui livrait parfois ses confidences la nuit au téléphone.
Parti en 1994 à l’école des commissaires de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône), Jean-Louis Huesca a ensuite été affecté au commissariat de sécurité publique de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) où il a côtoyé deux personnages politiques : le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière lancé en campagne pour le RPR et le député-maire socialiste Jérôme Cahuzac. Le commissaire Huesca a continué à servir de lien entre ses ex-collègues de la crim’ et Jean-Pierre Bloch, qui a emménagé dans le Sud-Ouest. Taraudé par cette affaire et les tourments du père, il a continué à suivre à distance les évolutions de l’enquête au gré de ses nominations à Bordeaux puis à Arcachon (Gironde). Retraité de la police en 2008, il a été recruté par le rectorat de Bordeaux comme conseiller technique en sécurité, et depuis 2014, il se consacre à sa maison sur le bassin d’Arcachon.
Par Patricia Tourancheau
Trente ans après la mort de Cécile Bloch, les policiers refont l’enquête et imaginent ce qu’a pu devenir le Grêlé.
En 2001, quinze ans après la mort de Cécile Bloch, une singulière profileuse belge lance une enquête parallèle.
En 1997, plus de dix ans après les faits, l’assassin de Cécile Bloch court toujours. La crim’, elle, multiplie les pistes.
En 1996, dix ans après la mort de Cécile Bloch, l’ADN de son assassin est isolé. Enfin un coup de fouet pour l’enquête ?
En 1994, huit ans après la mort de Cécile Bloch, un homme kidnappe une fillette et la conduit dans une ferme de l’Essonne.
En ce printemps 1986, l’inspecteur Pasqualini a une intuition : l’assassin de Cécile Bloch est un criminel en série.
Plusieurs témoins ont croisé le suspect numéro 1 du meurtre de Cécile Bloch. La police va pouvoir tirer son portrait-robot.