Ministre, il avait confié la métropole lyonnaise au fidèle Kimelfeld. Qui refuse de la rendre et la garderait même bien en 2020.
Son rôle dans la série.
Jean-Paul Bret a de nombreuses années en commun avec Gérard Collomb. 1977 : année de son élection au conseil municipal de Villeurbanne – la deuxième ville du Rhône –, en même temps que Gérard Collomb à Lyon. 2001 : année de la prise de la mairie de Villeurbanne, tout comme Gégé à Lyon. Bien réélus en 2008 et 2014, les deux maires n’ont jamais lâché leurs villes depuis. Après, les biographies divergent, un peu. À 72 ans (contre 71 pour Gérard Collomb), Jean-Paul Bret n’a jamais déserté le Parti socialiste, qu’il a rejoint en 1973. Contrairement au baron lyonnais, il s’est aussi déclaré publiquement contre le cumul des mandats, en décidant de ne pas se représenter aux législatives, après avoir été député de 1997 à 2002 (et de 1990 à 1993). Ce titulaire d’un doctorat en biologie, aux lunettes rondes et vertes, également vice-président de la métropole de Lyon depuis 2001, en impose. Pas seulement par sa carrure. Quand Gérard Collomb décide d’envoyer à Villeurbanne, aux législatives de 2017, le marcheur Bruno Bonnell face à Najat Vallaud-Belkacem, une évincée de la Collombie, Jean-Paul Bret s’emporte et appelle Gégé « Don Corleone ». « Villeurbanne n’est pas le dixième arrondissement de Lyon et tous les maires de Lyon qui sont venus chez nous s’y sont cassés les dents », déclare-t-il en mai 2017, à Tribune de Lyon.
Par Mathieu Martinière/We Report
Ministre, il avait confié la métropole lyonnaise au fidèle Kimelfeld. Qui refuse de la rendre et la garderait même bien en 2020.