Réorganisés, réformés sans cesse et sans stratégie, les cheminots trinquent. C’est le constat des experts et des médecins du travail.
Son rôle dans la série.
Après des mois de suspense, Emmanuel Macron a choisi Jean-Pierre Farandou pour remplacer Guillaume Pepy, le 1er novembre dernier. Ce Bordelais, né en 1957, prend ses fonctions de PDG de la SNCF dans un climat social alarmant. D’où son insistance à se présenter comme un cheminot pur sucre, entré à la SNCF à sa sortie de l’École des mines, en 1981. « J’ai fait tous les métiers du transport : aiguilleur, conducteur de train, régulateur, en passant par toutes les étapes du management opérationnel (chef d’équipe, chef d’établissement, directeur régional…) » a-t-il égrené devant le Parlement. Passé par la DRH de la SNCF pendant la réforme des 35 heures, puis président de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), le patronat du secteur, il vante aussi ses qualités de négociateur. Jusqu’à fin octobre, Jean-Pierre Farandou présidait Keolis, une filiale privée de la SNCF qui gère les transports en commun de plusieurs grandes villes de France.
Par Alexia Eychenne
Réorganisés, réformés sans cesse et sans stratégie, les cheminots trinquent. C’est le constat des experts et des médecins du travail.