
Que sont-ils devenus ? La grève des transports aiguise celle des urgentistes, qui a fêté ses 6 mois. Et personne n’a le cœur à chanter.
Son rôle dans la série.
Depuis novembre 2017, le docteur Mathias Wargon dirige le service des urgences de l’hôpital Delafontaine et son Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation). Grande gueule et fier de l’être, il supervise les diagnostics et les traitements, sort de ses gonds quand des patients attendent sur des brancards dans le couloir, râle contre les examens superflus, pose des colles aux internes pour leur apprendre le métier, court de réunions en invitations médiatiques. En plus de ses fonctions administratives actuelles, Mathias Wargon exerce encore comme médecin au sein de son service, un week-end par mois. Avant d’arriver à Saint-Denis, il dirigeait les urgences de l’hôpital Saint-Camille, à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne). Spécialiste des indicateurs statistiques et de l’analyse des flux aux urgences, il est marié avec la secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire Emmanuelle Wargon.
Par Camille Polloni
Que sont-ils devenus ? La grève des transports aiguise celle des urgentistes, qui a fêté ses 6 mois. Et personne n’a le cœur à chanter.
Aux urgences de Saint-Denis, la psychiatrie fait partie du quotidien. Les soignants doivent se débrouiller avec les moyens du bord.
Nuits d’ivresse, bagarres, faits divers… Les policiers sont de gros pourvoyeurs de patients à Saint-Denis. Les soignants font avec.
Indispensables à l’hôpital de Saint-Denis comme ailleurs, les docteurs formés hors de France pâtissent pourtant d’un statut précaire.
Médiatrice et aide-soignante aux urgences de Saint-Denis, elle guette les regards qui n’osent pas et les conflits à apaiser.
Au « tri », les infirmières doivent orienter les patients qui atterrissent aux urgences. Vite et bien. Tout l’édifice en dépend.