Que sont-ils devenus ? La grève des transports aiguise celle des urgentistes, qui a fêté ses 6 mois. Et personne n’a le cœur à chanter.
Son rôle dans la série.
Âgée de 30 ans, Yasmina Kettal est infirmière aux urgences de l’hôpital Delafontaine depuis trois ans. Elle appartient à l’équipe paramédicale de jour, qui travaille soit de 7 heures à 14 h 30, soit de 14 heures à 21 h 30. Originaire de Saint-Denis, elle a été formée à Eaubonne (Val-d’Oise) et a commencé sa carrière d’infirmière comme intérimaire pour l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Syndiquée chez Sud Santé, Yasmina s’implique dans le mouvement de grève lancé en juin à l’hôpital Delafontaine et participe aux assemblées générales du collectif Inter-Urgences. Comme les autres grévistes de son service, elle continue cependant à travailler (sous peine d’être réquisitionnée) avec un bandeau « en grève » sur sa tenue.
Par Camille Polloni
Que sont-ils devenus ? La grève des transports aiguise celle des urgentistes, qui a fêté ses 6 mois. Et personne n’a le cœur à chanter.
Les annonces de la ministre ne convainquent pas les grévistes des urgences, qui veulent prolonger et élargir le mouvement.
Nuits d’ivresse, bagarres, faits divers… Les policiers sont de gros pourvoyeurs de patients à Saint-Denis. Les soignants font avec.
Aux urgences de Saint-Denis, le mouvement social dure depuis plus de deux mois. L’été est compliqué, l’équipe sur les rotules.
Au « tri », les infirmières doivent orienter les patients qui atterrissent aux urgences. Vite et bien. Tout l’édifice en dépend.