Trente ans après la mort de Cécile Bloch, les policiers refont l’enquête et imaginent ce qu’a pu devenir le Grêlé.
Son rôle dans la série.
Arrivée au 36 dans les années 1970, « l’inspecteur » Odile Fairise fut la première femme à la brigade des stups puis au sein de l’antigang. À force de persévérance et de résistance dans ce milieu très masculin, cette enquêtrice, de petite taille et très réservée, parvient à intégrer la crim’ en juin 1982. « Pour les filles, elle a été notre brise-glace car elle nous a ouvert la voie partout », reconnaît Catherine Driguet, qui arrive à la crim’ six mois après elle. Les filles ont alors préféré s’appeler comme les hommes : « inspecteurs » plutôt qu’« inspectrices ». Devenue numéro 2 du groupe Bustamante, l’inspecteur principal Fairise enquête sur le crime originel du tueur en série Guy Georges, l’assassinat de Pascale E., le 26 janvier 1991 à Paris. La même année, Bernard Pasqualini, le chef du groupe en charge de l’affaire Cécile Bloch, la choisit pour le remplacer. Il la surnomme « Petit bolide ». Elle devient alors la première femme chef de groupe à la crim’. La « battante », « très honnête et droite », reprend l’épaisse affaire inachevée de l’assassinat de la fillette de 11 ans, le 5 mai 1986 à Paris, par un homme au visage grêlé. Sous sa carapace de taiseuse, elle est d’une grande gentillesse avec ses gars qu’elle appelle « mes petits loups ». Sur les photos annuelles de la brigade, elle pose rarement et n’a jamais accordé d’interview à des journalistes. Cheveux tirés en queue de cheval ou coupe au carré, lunettes aux verres fumés et tenue classique, Odile Fairise a fini commandant fonctionnel au bureau 305 de la brigade criminelle qui dispatche les tâches et le matériel. Elle a pris sa retraite en 2010.
Par Patricia Tourancheau
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