Après le départ de Bayrou, la loi « moralisation » se fait tacler par les élus locaux, qui refusent qu’on limite leurs mandats.
Son rôle dans la série.
Diplômé de Centrale et de Sciences-Po Paris, Philippe Laurent, 63 ans, a mené une carrière de consultant auprès des collectivités locales, notamment au sein de son propre cabinet (Philippe Laurent Consultants). Militant dès sa jeunesse dans les formations de centre droit (UDF principalement, UDI aujourd’hui), il est élu local depuis 1977 à Sceaux (Hauts-de-Seine) et maire de cette commune depuis 2001. Il est ou a été responsable de très nombreuses associations regroupant des élus locaux : la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture, le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement des Hauts-de-Seine… Il est une figure incontournable de l’Association des maires de France (AMF) depuis le début des années 2000. D’abord comme président de la commission des finances puis, depuis 2014, comme secrétaire général de l’association.
Par Nicolas Cori