Notre journaliste fait le bilan de son immersion au sein du parti d’Éric Zemmour, entre peur de se faire griller et sessions de tractage.
Son rôle dans la série.
En Zemmourie, on adore les surnoms. Il y a d’abord la terminologie interne où, en toute décontraction, les cadres de Reconquête désignent la base militante comme la « grande armée ». Rappelons ici que la vraie Grande Armée, napoléonienne donc, a perdu de sa superbe lors de la campagne de Russie. De là à y voir un signe… « Vous pourrez dire : “J’ai fait partie de la grande armée” », nous a-t-on promis dans un mail interne tout en rondeur. Dans la même veine pacifiste, les militants sont aussi surnommés « les grognards » et ils s’appellent entre eux les « Zamis » (déclinable au singulier en « Zami »). Plus largement, ils adorent les jeux de mots où les liaisons permettent de rajouter un Z. On a donc vu les Zéquipiers ou les Zamoureux mais sans grand succès. La palme revient tout de même à cette mère qui surnomme – véridique – son fils… Zunior. Pauvre Zenfant.
Notre journaliste fait le bilan de son immersion au sein du parti d’Éric Zemmour, entre peur de se faire griller et sessions de tractage.
Notre journaliste infiltré a tracté avec les militants zemmouristes. L’occasion, pour Reconquête, de décomplexer la parole raciste.
Info « Les Jours ». Au Trocadéro, les membres de la sécurité qui ont interpellé un homme étaient policiers. Une habitude chez Reconquête.
« Le Monde », « Quotidien », « Mediapart »… Les militants sont chauffés à blanc contre la « bien-pensance ». Heureusement, il y a CNews.
Partisane d’un rapprochement avec la Russie, Caroline Galactéros fréquente des cercles où gravitent antisémites et négationnistes.
Orphelins du Maréchal et du RPR, juifs et antisémites, cathos bien nés et ouvriers déclassés… Notre reporter infiltré dissèque la Zemmourie.
Info « Les Jours ». Notre reporter infiltré raconte la carotte agitée devant les militants : une signature obtenue, une prime de 200 euros.