Face à la violence des récits des migrants et à la dureté de l’Office, les agents ont le choix entre s’endurcir… ou démissionner.
Son rôle dans la série.
Après avoir été bénévole dans des associations d’aide aux migrants pendant des années, Serge a voulu « mettre les mains dans le cambouis » et passer de l’autre côté du guichet. Il rejoint l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) en 2013 et devient officier de protection. Il décide désormais du sort des migrants qui demandent l’asile en France. Toujours en poste aujourd’hui, il a accepté de répondre à nos questions sous couvert d’anonymat, car l’institution interdit aux OP de parler à la presse. Certains des pays qu’il évoque ont aussi été modifiés, afin de protéger son identité.
Par Arnaud Aubry et Karine Le Loët
Face à la violence des récits des migrants et à la dureté de l’Office, les agents ont le choix entre s’endurcir… ou démissionner.
Traiter les demandes d’asile à l’Ofpra, une drôle d’idée ? Des agents dévoilent leurs motivations, la formation… et ses carences.
« Les Jours » ont eu accès à la feuille de route ultrasecrète des entretiens avec les demandeurs d’asile russes.