L’année s’achève sur un plateau-repas (un peu) festif pour les 1ères G4 alors que se dessinent déjà les épreuves de contrôle continu.
Son rôle dans la série.
À l’origine de l’engagement au sein de la FCPE d’Yves Boutouatou, 48 ans, il y a un impressionnant fait divers : l’incendie criminel, un week-end de juin 2017, du collège Lucie-Aubrac de La Villeneuve, l’une des cités du sud de Grenoble. Sa fille, Ludivine, y finissait alors sa quatrième. Le bâtiment calciné, devenu dangereux, fera place à un nouvel établissement à la rentrée 2021. D’ici là, Yves Boutouatou, facteur, a voulu s’engager « pour que les élèves aient un enseignement correct » et que le prochain site reste au cœur de ce quartier populaire. Ses deux filles, brillantes, sont désormais au lycée Mounier, en filière scientifique : l’aînée en terminale ; Ludivine, en 1ère G4, ne l’est plus officiellement, mais elle a choisi comme spécialités maths, physique-chimie et sciences et vie de la Terre. La réforme, Yves Boutouatou ne la juge « en soi pas si mauvaise, car ces nouveaux bacs devraient mieux correspondre à la personnalité des élèves ». En revanche, le représentant FCPE dénonce la précipitation de sa mise en œuvre et la « fumisterie » du contrôle continu : « On veut nous faire croire qu’il compte beaucoup plus, alors que les nouvelles épreuves [les E3C], pour moi, ce sont des partiels, donc pas vraiment du contrôle continu. »
L’année s’achève sur un plateau-repas (un peu) festif pour les 1ères G4 alors que se dessinent déjà les épreuves de contrôle continu.