« Les dessous des “Jours” », édition spéciale : un an après le début de sa série « Les tués de Calais », Maël Galisson explique sa démarche.
« Les dessous des “Jours” », édition spéciale : un an après le début de sa série « Les tués de Calais », Maël Galisson explique sa démarche.
Les familles peinent trop souvent à récupérer le corps de leurs proches disparus à la frontière. Ils sont 44 à y avoir perdu la vie depuis un an.
Rétro. Seize journalistes reviennent sur une de leurs séries publiées cette année sur « Les Jours ».
À chaque mort, proches des victimes, militants et anonymes se rassemblent. Pour refuser l’indifférence, se soutenir et dénoncer un scandale politique.
Les troubles psychologiques aggravent trop souvent le quotidien des exilés. Avant ou après le passage en Angleterre, certains vont jusqu’au suicide.
Le 12 août, un naufrage d’exilés a fait six morts. Une tendance lourde depuis 2020. Et les autorités ne se préoccupent que de surveillance…
En 2019, 39 Vietnamiens meurent dans une remorque. Une conséquence de l’environnement hostile aux exilés voulu par le gouvernement britannique.
Violences verbales et physiques, évacuations de camps déshumanisantes et accidents mortels : les exilés sont victimes des forces de l’ordre.
En 2008 et en 2016, deux exilés ont tenté de se libérer du joug des passeurs du camp de Norrent-Fontes, sur la route de Calais. Ils en sont morts.
Depuis 1999, au moins 24 exilés sont décédés dans ou près du tunnel sous la Manche. Sa « sécurisation » se révèle vaine et dangereuse.
Nouvelles séries, nouvelle récompense, nouvelle recrue et oursons en guimauve : voici l’épisode 44 des « Dessous des “Jours” ».
Le terminal ferry, c’est là où tout a commencé : les tentatives de traversée de la Manche, les décès et la bunkérisation de la ville.
Depuis 1999, la frontière franco-britannique tue et tue encore. « Les Jours » remontent le fil d’un carnage silencieux et éminemment politique.
De Calais à Algésiras, l’entreprise met ses technologies au service de la politique antimigratoire de l’Europe, contre de juteux contrats.