Pour faciliter les plaintes des victimes de violences, une permanence policière vient d’être créée à l’Usap, l’unité qui les accueille.
Journaliste, j’écris sur les violences faites aux femmes, aux enfants et sur les discriminations en France, mais aussi en Ouganda, au Sénégal, aux États-Unis, en Argentine… Je travaille pour différents médias comme Mediapart, Le Monde et désormais Les Jours. Je suis membre du collectif de journalistes pigistes Youpress. Je suis co-autrice avec Alizé Bernard de Silence, on cogne : enquête sur les violences conjugales subies par les femmes de gendarmes et de policiers(Grasset, 2019).
Pour faciliter les plaintes des victimes de violences, une permanence policière vient d’être créée à l’Usap, l’unité qui les accueille.
En 2016, il avait tué son ex-compagne devant leur enfant ; il a écopé de la perpétuité. Sa hiérarchie aurait pu réagir bien avant.
En 2016, un policier a tué son ex-compagne avec son arme de service, sous les yeux de leur enfant. Il est jugé à partir de ce lundi.
À l’Unité d’accompagnement du psychotraumatisme, « Les Jours » ont pu assister à des séances de thérapie où les femmes se reconstruisent.
Marie a été poignardée par son ex-compagnon devant ses enfants. Qui ont pu être pris en charge dans le cadre du « protocole féminicide ».
En 2017, Lynda a failli mourir sous les coups de son mari. Le « protocole tentative de féminicide » a alors été enclenché pour elle et ses enfants.
Frappée et menacée de mort par son mari, Nathalie veut porter plainte. Alors l’Usap a fait venir la police à l’hôpital. Récit.
Chaque jour, des femmes victimes de violences conjugales arrivent à l’Usap. À bout, terrorisées, elles y sont accompagnées.
« Les Jours » s’installent dans une unité psychologique qui accueille les femmes victimes de violences. La parole est à elles.
Témoignage. Soignants, enseignants, employés, ils racontent leur vie sous coronavirus. Nathalie, écoutante au 3919, « Violences femmes info ».