«D’accord Macron rererereparle, mais pour rerereredire quoi ? », « Mais ça nous fait combien de vaccins, au fait ? » Comme le feuilleton du coronavirus n’en finit pas, après Le journal de quarantaine, puis Le journal déconfiné, et Le journal de couvre-feu (et en attendant Le journal redéconfiné), voici, en direct de nos appartements, Le journal de reconfinement, le fil d’informations vérifiées et validées par la rédaction. Et toujours en accès libre.
SOS détresse Élysée bonjour. C’est demain mardi à 20 heures qu’Emmanuel Macron, président de la République, s’adressera à son bon peuple pour lui indiquer la marche à suivre après trois semaines de reconfinement. Si la possibilité de pouvoir sortir nus dans la rue à compter de ce mercredi semble pour l’instant écartée, il semblerait, à en croire les fuites organisées par le gouvernement avant même l’allocution présidentielle, qu’on s’oriente vers un redéconfinement (même si le mot est interdit) en trois étapes. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal l’a déroulé dans Le JDD : d’abord autour du 1er décembre (ouverture des commerces non essentiels, des salles de sport pour les mineurs, des lieux de culte), puis avant les vacances de Noël, pour la fin des attestations, et ensuite en janvier 2021, pour l’ouverture des cafés et des restaurants.
Et de trois vaccins. Après le BNT162b2 de Pfizer et Biontech (lire ici), après le mRNA-1273 de Moderna, voici AZD1222, signé du laboratoire britannique AstraZeneca : ce candidat vaccin affiche une efficacité moindre (70 % contre plus de 90 %), mais il ne nécessite pas de logistique particulière, comme celui de Pfizer qui doit être transporté à moins - 80 degrés. Pendant ce temps-là, en Chine, on vaccine tranquilou : déjà un million de personnes ont reçu le vaccin, encore en phase de test, conçu par l’entreprise publique Sinopharm.
Alerte rombière. Drame pour celles et ceux qui aiment à porter sur eux des peaux de petits animaux morts : après le Danemark, voilà qu’un élevage français de visons, situé dans l’Eure-et-Loir, doit abattre son millier de bêtes, contaminées par le Covid-19, indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. Rappelons que si l’animal domestique ne transmet pas le virus à l’homme, c’est plus risqué quand il y en a des palanquées comme dans un élevage de visons. Pour info, il y a quatre élevages de ce type en France, fournissant donc de la fourrure à celles et ceux qui ont le mauvais goût de s’en vêtir.
Par ici la monnaie. Sur Twitter, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire indique que 186 000 sociétés ont fait appel au fonds de solidarité pour les entreprises pour le mois d’octobre. Ce fonds permet aux boîtes les plus touchées par les conséquences de l’épidémie de recevoir une aide pouvant atteindre 10 000 euros. Pour les retardataires, c’est ici qu’il faut se déclarer.
0 800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires. Et c’est aussi ce numéro qu’il faut aussi contacter en cas de difficulté à se faire tester.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
Comment s’occuper pendant le reconfinement ? Et si vous arrondissiez vos fins de mois en accomplissant des microtâches sur internet tout en occupant votre confinement ? Nope, mauvaise idée : la preuve avec le premier épisode de Working class robot, notre enquête sur les travailleurs invisibles du web. Et comme il n’y a pas d’argent à se faire ainsi, grands princes, Les Jours vous offrent cet épisode signé Sophian Fanen et illustré par Sébastien Calvet.
Et après qu’est-ce qu’on fait ? Problème, après ce premier épisode de Working class robot, vous aurez envie de lire les cinq suivants et nous ne pouvons vous les offrir. Problème, solution : vous vous abonnez, parce que Les Jours rendent intelligents.