Ostracisés, persécutés, tyrannisés… Les prévenus ont vu leur défense jouer du violon. En vain : le jugement est tombé ce mardi 16 juin.
Épisode n° 9
Au procès du financement du FN.
Photo Michel Gile/Sipa
Les succès électoraux n’immunisent pas contre les poursuites judiciaires. Du 6 au 29 novembre, le tribunal correctionnel de Paris accueille le procès du Front national (rebaptisé Rassemblement national l’an dernier), du microparti Jeanne, d’entreprises prestataires et de leurs dirigeants. Dans le viseur, le financement de quatre campagnes électorales. La justice soupçonne diverses malversations, dont des surfacturations visant à escroquer l’État. Le FN, lui, parle d’acharnement politique.
Par Camille Polloni
Par Camille Polloni
Le FN ? Une « machine à cash ». Les prévenus ? Une « équipe » s’entendant « sur le dos de l’État ». Le parquet était colère ce mercredi.
Épisode n° 8
L’ex-gudard a usé de sa tchatche pour tenter de déjouer les accusations d’abus de biens sociaux dont lui et sa compagne font l’objet.
Épisode n° 7
Le FN, le microparti Jeanne, la boîte de com Riwal… Tout le monde emploie tout le monde. La justice démonte le meccano frontiste.
Épisode n° 6
Un trésorier qui n’a rien vu, un comptable confus, un autre obtus… Selon les prévenus, les finances du FN sont un non-sujet.
Épisode n° 5
Le président de la Commission nationale des comptes de campagne a expliqué pourquoi elle n’avait pu retoquer le kit controversé.
Épisode n° 4
Les prévenus ont détaillé leur version des finances des législatives de 2012. Pas d’escroquerie, non, mais un « dispositif formidable. »
Épisode n° 3
Au premier jour d’audience, les prévenus, tout en camaraderie virile, espèrent que leurs avocats obtiendront un report des débats.
Épisode n° 2
Première pour le FN : dès ce mercredi, plusieurs proches de Marine Le Pen devront expliquer le financement de ses campagnes.
Épisode n° 1
