Elle ne connaissait rien à la téléréalité, elle a débarqué dans le milieu par hasard, elle en a fait l’un des business les plus juteux de la décennie. Aujourd’hui, son existence est mille fois plus rocambolesque que n’importe laquelle des émissions dont sont issus les influenceurs dont elle est l’agente. La vie de Magali Berdah, c’est une telenovela : un jour un drame. Sauf que certains ont manqué lui coûter la vie. Il faut dire qu’elle a toujours eu le goût du risque. Ou du moins celui de l’entrepreneuriat. Il y a en elle une sorte de Bernard Tapie des temps modernes. Magali Berdah est issue d’un milieu populaire, comme lui. Elle est à fleur de peau, il est « entier » (c’est ce qu’on dit pour les hommes). Elle a la rage de vaincre, par tous les moyens, comme lui. Elle adore la lumière, comme lui. Elle peut s’attacher très fort à ses amis et les embarquer dans ses plans bancals, comme lui. Et comme Bernard Tapie, elle a monté des sociétés, les a coulées, n’a pas toujours joué franc jeu, a parfois perdu, a toujours rebondi.
Mais l’un a fait de la prison et a dû rembourser des sommes colossales, tout en gardant son aura. L’autre, Magali Berdah, a également été condamnée
Née en 1981, Magali Berdah est une serial entrepreneuse de la Côte d’Azur. D’abord courtière dans les mutuelles, elle y gagne bien sa vie. Mais elle pense toujours au coup d’après, le statu quo semble interdit, peut-être la peur de l’ennui. Alors elle trouve un associé et s’installe en indépendante à Juan-Les-Pins, dans les Alpes-Maritimes, recrute, démarre sa propre agence de courtage. Mais, raconte-t-elle dans