Wow, cent épisodes ! On le voyait arriver, ce centième épisode de L’empire, mais forcément, il est particulier. Démarrée en même temps que Les Jours, il y a un peu plus de deux ans, cette obsession est la première de la jeune vie du site à atteindre la centaine d’articles. Il faut dire que L’empire bénéficie d’un scénariste exceptionnel, féru de rebondissements inattendus et d’intrigues plus folles les unes que les autres afin de ne jamais perdre l’attention de nos chers lecteurs : Vincent Bolloré.
Et un centième épisode qui tombe un jour tout aussi particulier : ce vendredi soir, après 29 ans d’antenne et dans l’indifférence générale tant ils ont été consciencieusement détruits de l’intérieur depuis leur Bollo-reprise en mains, Les Guignols diffuseront leur toute dernière émission, nouveau trophée au palmarès de chasse à rallonge de Vincent Bolloré (lire l’épisode 96, « À tchao adieu »). Il y aura une chanson de Gainsbourg interprétée par les marionnettes emblématiques : Je suis venu te dire que je m’en vais. Ça rime avec : « Et tes larmes f’ront pas bouger Bolloré ». C’est pas fou, ça ? L’empire avait commencé par la volonté de Vincent Bolloré de supprimer Les Guignols, entraînant le début de la grande purge qui a vu la quasi totalité de l’état-major éradiqué (lire l’épisode 1, « Bolloré, le plug Canal »). Cent épisodes plus tard, c’est fait. Pour fêter ça en grande pompe évidemment funèbre,