Encore une longue journée au sein de l’empire de Vincent Bolloré. Il y a eu, au commencement de son règne, l’éjection de Rodolphe Belmer le vendredi 3 juillet 2015. Il y a eu ce qu’au sein du groupe on a appelé carrément « la Saint-Barthélémy », le jeudi 3 septembre 2015 quand Bolloré a viré un tiers des hauts cadres. Il y a eu encore le jeudi 2 juin 2016 où ont été annoncés les départs des animateurs Maïtena Biraben et Ali Baddou, le jour aussi où la rédaction d’i-Télé a mis au vote une motion de défiance. Contre la suppression de 50 postes, contre l’arrivée de programmes sponsorisés et contre l’hypothèse Jean-Marc Morandini. Ce lundi, on en est là : Morandini doit démarrer son émission à 18 heures. Sauf si une grève l’en empêche… Pour l’occasion, Les Jours se transforment en chaîne d’info en continu.
8 heures : sur Twitter, un week-end de guerre des nerfs
Dès samedi matin, des journalistes d’i-Télé lancent, sur Twitter, le mot-clé « JesoutiensiTélé », vite relayé sur le réseau social au point de se retrouver en tête des « hashtags » les plus cités en France. En milieu de journée, voilà que le compte officiel du groupe Canal+ y va également de son tweet : « #JeSoutiensLaPresomptiondInnocence ». Celle de Jean-Marc Morandini, mis en examen pour « corruption de mineurs » et « corruption de mineurs aggravée ». Y a pas à dire, dans l’empire, on aime jouer l’apaisement. D’autant que le marché proposé