Il n’y a pas de quoi porter plainte, ou pas encore, mais quelque chose s’est mal passé. Le voisin fait trop de bruit. L’ex-mari n’est pas venu récupérer les enfants alors que c’était son tour. Dans une main courante déposée au commissariat, on témoigne d’incidents quotidiens pour qu’il en reste une trace écrite, officielle. « Les Jours » publient ces récits subjectifs, bruts mais anonymisés. Instantanés de société imprégnés de vocabulaire policier.
Par
Camille Polloni