Ah, la reposante sirène du premier mercredi du mois ! Surtout après des semaines de Jingle Bells en boucle (même si, quand on a lu Face A, face B, on sait que cette scie à grelots n’est pas aussi inoffensive qu’elle y paraît) ! Surtout quand on sait que c’est la première édition de 2022 des Dessous des Jours, la newsletter des Jours pour tout savoir des coulisses de la rédaction.
2022, « Les Jours » en mieux. Eh bien chères et chers jouristes, on vous la souhaite bonne, cette année 2022, avec des petits et des grands bonheurs entre les gouttes, et de notre côté nous allons continuer à vous distiller du bon journalisme, à vous dessiller les yeux, à vous faire comprendre, apprendre, révéler avec joie, férocité, ténacité et humour, une artillerie dont nous allons avoir bien besoin en cette année présidentielle dont les prémices ne laissent sentir rien de bon. Alors restez bien au chaud dans votre abonnement, les jouristes, on vous prépare de belles surprises. Et pour celles et ceux qui n’auraient pas encore franchi le pas, c’est le moment : l’abonnement annuel est au prix foufou de 59 €, soit 40 € de réduction, alors foncez :
Vise la sardine. Et voilà, vous avez fait connaissance avec la Sardine. Oui, oui, « la Sardine », car c’est ainsi qu’entre nous, nous appelons l’une des nouvelles versions de notre page d’accueil (c’est-à-dire la home), celle qui voit la photo exploser plein cadre. Et si elle s’appelle la Sardine, c’est parce que nous l’avons testée avec une photo d’un banc de sardines, voilà. Depuis un mois, la page d’accueil des Jours a changé, avec plusieurs versions donc, permettant de mieux exposer au regard de l’internaute la richesse et la profondeur de votre site d’info préféré. Pour l’instant réservée au site sur ordinateur et sur mobile, la nouvelle formule arrive bientôt sur notre appli : nos développeurs Adrien Eraud et Cécilia Haentjens travaillent dessus !
L’arnaque, elle est vite répandue. Vous l’avez élue ? Vous l’aurez très bientôt. En juin dernier (lire l’épisode 99, « La prochaine série des “Jours” ? Vous décidez ! »), nous mettions au vote quatre sujets issus d’une intense séance de réflexion avec les abonnés des Jours pour décider quelle serait la série des lecteurs, une tradition depuis notre naissance. Le résultat était net : 30,5 % des votes pour une enquête sur le marketing sectaire. Et la série arrive très vite : elle a déjà son titre, L’arnaque, elle est vite répandue, ses deux auteur·rice·s, les journalistes Marjolaine Koch et Timothée de Rauglaudre, et son illustratrice, Marine Joumard. On croit que la série, elle est bien partue.
Si vous avez raté le début (1). Cette série est toute fraîche de mardi seulement, comme ses personnages d’ailleurs : 20 ans, fermes. Ils sont de la tranche des 18-24 ans, celle qui pèse le plus dans le corps électoral et devrait décider du futur hôte de l’Élysée mais voilà, ils votent peu, très peu : les jeunes. Ils s’appellent Zélie, Maxence, Lakhdar, Kaïs, Marylie, Jules, Makeda, Anas, Clément… Ils sont engagés dans un parti ou ailleurs ou totalement dégagés et ils vont nous accompagner tout au long de la campagne présidentielle, sous la plume d’Alexandre Bourasseau. Le premier épisode de 20 ans, fermes est à lire ici.
Si vous avez raté le début (2). Qui aurait pu penser qu’un concert d’orgue dans une église ferait un tel raffut ? C’est pourtant un étrange silence politique qui a accueilli l’annulation des prestations d’Anna von Hausswolff sous pression d’intégristes catholiques. Et comme ce silence-là nous a travaillé et intrigué (et un peu énervé, il faut bien le dire), Sophian Fanen a lancé la série Orgue et préjugés, une contre-enquête sur des concerts crucifiés.
Si vous avez raté le début (3). À cinquième vague, cinquième saison de notre série sur la pandémie, logique. Son titre, Demain ne guérit jamais, lorgne du côté de James Bond et elle démarre par un entretien avec Yannick Gottwalles, le chef des urgences de Colmar devenu le véritable baromètre épidémiologique des Jours : c’est sa huitième interview en deux ans de pandémie (soit une fois de plus que le nombre d’incarnations de James Bond par Roger Moore et Sean Connery, notez-le pour votre prochain dîner en ville dans cinq ou six mois). Outre notre bulletin d’informations en accès libre (rebaptisé Manuel de survie face à l’apocalypse Covid), vous y trouverez déjà un autre entretien, cette fois avec la première souche du virus, désormais totalement grand-remplacée, une exclu Les Jours.
Les titres auxquels vous avez échappé. Nos amis les jeunes et la toute nouvelle série que nous consacrons à leurs engagements politiques nous ont causé bien des tracas de titre. Avant d’aboutir à 20 ans, fermes, notre tableau blanc s’est rempli de propositions alternant entre pourri et naze. Mais notre devoir de transparence nous oblige à vous en dévoiler quelques-unes : « Djeuns » a longtemps été un titre de travail au deuxième degré, mais qui ne pouvait décemment passer l’étape de la publication. On a eu droit au cinéphile « Les petits voteurs », au classique « La fièvre jeune », au marseillais « Allons enfants… », au déplorable « Enfants de bulletin » ainsi que