Quel est le seul truc qui revient plus souvent que Manuel Valls mais qui, lui, fait vraiment plaisir ? La newsletter « Les dessous des “Jours” » bien sûr, qui débarque le premier mercredi du mois à midi et vous raconte ce qu’il se passe dans les coulisses de votre média préféré.
Si vous avez raté le début. Les abonnés et abonnées l’ont voulue, elle est lancée : L’arnaque, elle est vite répandue, une série écrite par Marjolaine Koch et Timothée de Rauglaudre et illustrée par Marine Joumard, narre les dessous vraiment pas jolis du marketing pyramidal. Nous avons déjà publié trois épisodes de cette enquête précise qui montre comment des entreprises nébuleuses embarquent, via les réseaux sociaux, des jeunes ambitieux et précaires en leur promettant des revenus faciles avec le trading en ligne. Appâtés par des techniques qui relèvent de la manipulation sectaire, ils se retrouvent vite coincés dans un système où ils doivent eux-mêmes recruter d’autres pigeons. Abonnez-vous pour lire cette enquête surprenante et prendre part, à votre tour, au prochain vote des lecteurs et lectrices des Jours sur notre prochaine obsession des abonné·e·s.
Si vous avez raté le début (2). On ne sait pas vous, mais aux Jours, on a un peu l’impression que la campagne présidentielle qui est lancée ne va pas nous dérider des masses, que les vraies urgences comme la fin du monde ou la fin du mois, sont bien loin et que les sujets très à droite squattent l’antenne des chaînes info. Alors on a lancé nos journalistes Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos sur le champ de bataille médiatique avec une mission : nous faire rire. Le dernier épisode de cette nouvelle série, Les Garriberts battent la campagne, raconte ainsi, et en avant-première, l’« opéra punk » que compte chanter Emmanuel Macron dès l’annonce de sa candidature. Vous voyez, vous gloussez déjà.

Astuce. Si vous gloussez, vos amis glousseront sûrement aussi. N’oubliez pas que vous pouvez offrir gratuitement un épisode en quelques clics à la personne de votre choix en cliquant sur l’icône en forme de cadeau directement dans l’article. Et si vous vous sentez d’humeur généreuse, vous pouvez aussi offrir carrément un abonnement aux Jours. C’est Byzance.
Si vous avez raté le début (3). Puisqu’on a parlé de l’élection phare en France, c’est le retour d’Idées fixes dans Les Jours, notre série qui décrypte les idées des candidats. Pour tout dire, elles ne se précipitent pas trop pour l’instant, mais Nicolas Cori est parti en immersion profonde pour rapporter une première thématique : l’union de la gauche… ou plutôt l’incapacité de la gauche française à s’unir depuis un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.

Si vous avez raté le début (4). Cotillons, chapeaux pointus et confettis, voici Affaires déclassées, la 200e obsession des Jours. Signée Thierry Lévêque, elle suit l’installation d’un tout nouveau pôle judiciaire à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, chargé de rouvrir des « cold cases » imputables à des tueurs en série. Le premier épisode est à lire ici et pour (re)découvrir les 199 autres séries des Jours, c’est par là.
Il y a un an sur « Les Jours ». C’était la déprime. La vraie, celle qui a un nom dans les livres de médecine. Après un an de Covid, on ne sait plus combien de confinements et de reconfinements, de nouvelles règles sur le port du masque dedans ou dehors, de protocoles dans les écoles et d’attestations à se signer à soi-même (vous vous souvenez de ça ?), les Français en avaient gros sur la patate. Et Elsa Fayner lançait son enquête sur une société en plein bad avec une idée en tête : et si cette déprime pouvait, finalement, nous aider à y voir plus clair dans nos vies ?

Comment on fait « Les Jours » ? Voilà une bonne question. Car un média, c’est une myriade de choix quotidiens, de petites et de grandes discussions pour décider non seulement d’enquêter sur un sujet, mais aussi comment enquêter, comment trouver des sources, comment produire des images qui raconteront la série… Toutes ces questions traversent le podcast Le making of des « Jours » réalisé par Pauline Paillassa. Une série d’entretiens sonores avec celles et ceux qui font Les Jours tous les jours. Dans le dernier épisode en date, la photographe Julie Balagué explique
Les titres auxquels vous avez échappé. Le titre finalement choisi pour l’épisode 3 de L’arnaque, elle est vite répandue (« Trading, l’école du mytho d’argent ») vous a beaucoup plu. Mais vous avez échappé à d’autres petits chefs-d’œuvre : « Tomb trader », « Trader, deux doigts coupe-faim »… Quant à notre article sur l’impossible union de la gauche, il est lui aussi passé par toutes les phases avant de s’appeler finalement « La gauche crache dans la soupe à l’union » : « Les gnons de la gauche », « Tarte à l’union », « Wesh terne union » ou encore « Hé oh la gauche, mêle-toi de tes unions ».
Bon mois de février à vous.
Les Jours