Viendra un jour où, entendant retentir la sirène comme chaque premier mercredi du mois à midi, tout le monde se précipitera sur son mail en se disant : « Chic, la nouvelle édition des “Dessous des ‘Jours’”. » Car oui, elle vient de retentir et c’est maintenant, les dernières nouvelles de la rédaction.
Le moment des Sisyphe. Comment ça, encore une campagne des Jours ? D’abord, la précédente commence à remonter, c’était il y a près de deux ans, en 2020, celle qui, grâce à vous, nous a permis d’atteindre l’équilibre financier pour ne plus vivre que de vos abonnements. L’atteindre, c’était formidable ; conserver l’équilibre, c’est essentiel à l’avenir des Jours. Ainsi que l’explique ici notre présidente Isabelle Roberts, nous avons besoin de 1 500 abonnements supplémentaires pour conserver l’ambition de notre journalisme, nous avons besoin de 1 500 paires de mains supplémentaires pour, tel Sisyphe, repousser toujours plus loin notre rocher. Abonnez-vous, réabonnez-vous, faites circuler le mot de notre campagne pour faire entendre notre voix singulière et, nous en sommes persuadé·e·s, essentielle dans le paysage médiatique.
Le défilé des « Jours ». Nous vous invitons au défilé printemps/été des Jours : rendez-vous le mardi 7 juin à 19 heures au bar Le 61, 3 rue de l’Oise, dans le XIXe arrondissement de Paris, pour la présentation des nouvelles séries qui feront vos bonheurs de lecture des semaines à venir. Il y aura de la calotte, il y aura de la menotte, il y aura du costume trois-pièces, il y aura des frigos et aussi, si, si, des rennes. Et bien sûr, nous vous parlerons de notre campagne. Venez nombreuses et nombreux : nos idées sont fraîches, la bière aussi.
Si vous avez raté le début (1)… La série avec des calottes promise précédemment est déjà là : c’est Les ensoutanés. Dans cette nouvelle enquête signée Timothée de Rauglaudre (à qui on doit déjà L’arnaque, elle est vite répandue, avec Marjolaine Koch), nous explorons la communauté Saint-Martin : première pourvoyeuse de prêtres dans l’Église de France, elle gagne du terrain dans le paysage ecclésial avec une première prise de choix, le Mont-Saint-Michel.
Si vous avez raté le début (2)… Après 55 épisodes en quatre saisons, Sophian Fanen n’en a pas fini avec La fête du stream, son enquête unique dans le monde de la musique et ses bouleversements. Voici La fête du fake stream consacrée, comme son nom l’indique, à la triche devenue un système où des artistes, majeurs comme encore balbutiants, payent pour monter dans les classements et acquérir ainsi de la visibilité. Déjà trois épisodes à lire : le premier sur la fraude et ce chiffre de 30 % d’écoutes vérolées, le deuxième sur les techniques de triches et le troisième sur les playlists gonflées aux achats de titres…
Si vous ne voulez pas rater le début… Qui imaginerait le second mandat d’Emmanuel Macron sans une nouvelle saison des Conseillers ? Tss, impossible… La série d’Aurore Gorius revient en saison 4 donc, et ce dès jeudi soir, 19 heures. Dans la première, Aurore Gorius dépiautait ce système parallèle à celui des politiques et qui, à l’ombre des cabinets, dispose d’un pouvoir considérable sur les affaires de la France. Dans la deuxième saison, c’était la crise, ou plutôt les crises, dont celle des gilets jaunes, qui mettaient en exergue cette profession singulière de conseiller. Dans la troisième, les jeux d’influence étaient mis en lumière à l’occasion d’une fin de mandat tournée vers la réélection d’Emmanuel Macron. Voilà, on y est et dans la soupente du pouvoir, ça s’agite beaucoup, ainsi que vous le découvrirez dans le premier épisode de la quatrième saison.
« Les Jours » en papier. Ne manquez pas l’occasion de toucher Les Jours du doigt avec le livre de Catherine Mallaval et Mathieu Nocent Scènes de crime (éditions Flammarion), adapté de leur série La science du crime, toujours en librairie, tout comme À l’oreille des politiques, le hors-série d’Aurore Gorius conçu avec La Revue dessinée. Une autre façon de découvrir et de faire découvrir Les Jours.
Les titres auxquels vous avez échappé. C’est fou, ce mois-ci, nous avons été géniaux d’emblée, sans même devoir en passer par une flopée de titres pourris qui nourrissent d’ordinaire cette rubrique des « Dessous des “Jours” ». Et ne comptez pas sur nous pour vous fournir toutes les alternatives au titre « A Borne is star », sur la nomination d’Élisabeth Borne au poste de Première ministre : on se les garde sous le coude et y en a des bonnes (si vous avez des idées