Bons 366 Jours ! Oui, bonne année les jouristes (et les futur·e·s jouristes) ! Pour 2020, nous vous souhaitons plein de bon journalisme, innovant, indépendant et sans pub, plein de Jours quoi ! Et nous vous préparons de jolies choses pour cette nouvelle année dont une grande enquête internationale, mais chut, si nous en disons plus maintenant, ça va gâcher la surprise… En 2019, vous avez été formidables avec Les Jours, vous nous avez soutenus, vous vous êtes abonné·e·s, vous avez offert des abonnements ; en 2020, nous vous souhaitons d’être toujours aussi formidables et de continuer à vous abonner et à nous soutenir pour que nous puissions atteindre l’équilibre et continuer à être cette voix unique dans le paysage médiatique. Quelque chose nous dit qu’en 2020 on va avoir plus que jamais besoin de journalisme qui creuse ses enquêtes et ne lâche pas, alors pour nous y aider, on vous a fait de jolis boutons rouges.
Si vous avez raté le début. Voilà une obsession qui, si vous l’avez ratée, devrait vous aller comme un gant en ce 1er janvier. Grosse fatigue, c’est en effet le nom de l’enquête que mène Elsa Fayner sur Les Jours. Parmi ses témoins, il y a Marie-Antoinette, crevée en permanence, Nicolas, berger épuisé, ou encore Quentin, qui tente d’analyser sa propre fatigue. Déjà six épisodes dans cette enquête sur une sensation qui pourrit la vie (et les lendemains de réveillon).
Les blagues de CMS. Ces blagues là sont faites uniquement pour la beauté de l’art puisque vous ne les voyez jamais : elles surviennent dans notre back-office, notre système de publication (qui porte le petit nom d’Adrienne, ayant été conçu entièrement par notre développeur Adrien Eraud), et ne sont destinées qu’à Sébastien Calvet, le directeur photo des Jours. En effet, quand Lucile Sourdès-Cadiou et François Meurisse, les éditeurs des Jours, créent une fiche personnage, ces petits facétieux mettent une photo rigolote en attendant que Sébastien trouve la définitive. C’est ainsi que le conseiller de Matignon Thomas Fatome a été représenté, vous l’imaginez déjà, sous un grand drap blanc de spectre, tandis que Marguerite Cazeneuve s’est vue attribuer une photo de marguerites. Bien sûr.
La blague de Sophian. C’est un rituel institué par Sophian Fanen depuis 29 épisodes très exactement, c’est-à-dire le nombre d’articles que compte jusqu’à présent sa série musicale Face A, face B. À chaque fois qu’il a terminé un épisode, il lance : « Ça y est, vous avez le “Fesse A, fesse B”. » Et systématiquement, quelqu’un rit.
Le métier des « Jours » que vous ne connaissiez pas : coloriste-conseil. C’est un passage obligé à chaque lancement d’une nouvelle obsession : choisir sa couleur. Celle qui apparaît sur le cadre de chaque titre (ce cadre s’appelle le « snake », on vous expliquera dans une prochaine newsletter), dans la lettrine qui entame les articles, dans les citations, les exergues… Une mission d’importance qui exige de faire appel aux plus grand·e·s professionnel·le·s : deux coloristes-conseil, en l’occurrence nos éditeur·rice·s, Lucile Sourdès-Cadiou et François Meurisse. Les saisons d’une série se suivent, et leur couleur aussi : c’est le même rouge pour Cheminots et La bête inhumaine. Extinction Rebellion : action reprend le vert du logo du mouvement. Pour Bang bang, l’obsession sur l’arme de service, c’est le bleu d’un gyrophare de police que nous avons décliné et pour La cause du people, nous nous sommes approchés au plus près d’un doré du plus mauvais goût possible. Normal.
« Les Jours » partout. Elle enquête sur les coulisses de la réforme des retraites à la manière des Jours dans la série Les conseillers : Aurore Gorius était récemment l’invitée de C dans l’air sur France 5. Des émissions à (re)voir en replay ici pour celle du 26 décembre et là pour celle du 16 décembre. Et pour réécouter l’émission Dimanche enquête avec Les Jours diffusée (chaque dimanche) sur France Info, c’est ici que ça se passe.
Les meilleur·e·s abonné·e·s… Ils et elles sont aux Jours, bien sûr. On le clame régulièrement, eh bien en voici une nouvelle preuve. Un de nos abonné·e·s a fondé il y a quelque temps une association, Ma part des anges, qui organise régulièrement des ventes aux enchères de rhums rares au profit de causes. Pour sa dernière action, en décembre, Ma part des anges a choisi Infirmiers de rue, une association belge d’aide aux sans-abri, et… Les Jours parce que, écrit Cyril, notre abonné, la presse indépendante est « un véritable oxygène des temps modernes ». Un peu plus de 3 000 euros ont été récoltés au total : les meilleur·e·s abonné·e·s, on vous dit.
Bonne année, bon mois de janvier à vous, et la suite au prochain numéro.
Les Jours