Chères jouristes, chers jouristes,
c’est l’été, c’est juillet, c’est surtout le premier mercredi du mois. Voici donc le nouveau numéro des « Dessous des “Jours” », votre newsletter mensuelle racontant la vie de la rédaction.
« Les Jours » ont des oreilles. C’est fait : nous vous annoncions en janvier dernier la reprise de la production des Croissants (lire l’épisode 65, « “Les Jours” livrent “Les Croissants” »), média sonore disparu trop tôt. L’espace podcasts promis est arrivé, qui accueille donc plus de 700 chroniques audio des Croissants classées par thèmes. C’est aussi l’occasion de regrouper dans cette même rubrique les séries audio des Jours : La voix Depardon (un entretien au long cours avec le cinéaste), Jours de polar (des épisodes de nos thrillers du réel lus par des comédiens) ou encore Je, tu, iel, sur cette petite bande qui ne se reconnaît pas dans les genres masculin et féminin.
Le métier des « Jours » que vous ne connaissez pas : l’édition. Leurs noms sont là, en début d’épisode, juste sous le titre et le sous-titre. Avec celui de l’autrice ou de l’auteur du texte, et celui du ou de la photographe, précédé de la mention « Édité par ». Aux Jours, vous trouverez ceux de Lucile Sourdès-Cadiou et de François Meurisse. Car oui, Les Jours comptent deux journalistes éditeurs, ce qui est rare pour une rédaction web, et oui, nous avons tenu à ce qu’ils figurent en tête des articles, parce que leur travail, souvent méconnu des lecteurs, est essentiel, central. Ce sont Lucile et François qui entrent l’article dans le CMS, le logiciel rédactionnel des Jours, « Adrienne » de son petit nom car entièrement fait maison par notre développeur Adrien Eraud, après relecture de la rédaction en chef, le relisent à leur tour, posent des questions à l’autrice ou à l’auteur, parfois demandent de rédiger une note (« Dis-donc, tu ne ferais pas une petite note sur le langage Midi ? », « Tu ne ferais pas un perso Didier Raoult ? »), vérifient l’orthographe du texte, ainsi que celle de chaque nom, recoupent les infos, peuvent réécrire certains passages ou couper dans le texte… Et puis, ce sont eux qui le mettent en forme, vont choisir les exergues, ces extraits de l’article repris en gros dans le corps du texte pour le rythmer
Si vous avez manqué le début . Il est mou (ou dur). Il est gris (ou pas). Il peuple les océans (mais n’a pas de nageoires). Avec l’épidémie de coronavirus, le plastique a repris du poil de la bête, utilisé à foison pour les protections sanitaires. Et tel un petit perturbateur endocrinien, Les Jours se sont glissés dans cette matière pour une nouvelle série : Les plastiqueurs. Signée Dorothée Moisan, avec qui nous collaborons pour la première fois, cette enquête fond sur cette industrie qui détruit la planète et notre santé.
Si vous avez manqué le début (2). Parce qu’une fois les applaudissements passés, la question des personnels soignants, omniprésente pendant toute la pandémie, s’est brusquement volatilisée, nous avons jugé crucial de lancer une nouvelle saison d’Urgences. Souvenez-vous : la première saison pointait justement l’incroyable pénurie qui a explosé au grand jour des mois après, pendant le confinement. Après avoir, dans la série En quarantaine, interrogé à plusieurs reprises Yannick Gottwalles, le médecin chargé des urgences de Colmar qui alertait régulièrement sur la progression de l’épidémie et ses dangers, c’est précisément ici que nous avons décidé de nous installer, là où l’hôpital public s’est retrouvé en première ligne, dans l’est de la France. Et c’est Guillaume Krempp (déjà lu dans Sur la vie de mon maire, sur le cas d’Hayange), accompagné du photographe Mathieu Cugnot, qui signe cette nouvelle saison d’Urgences. Déjà trois épisodes à lire.
Si vous avez manqué le début (3). Cette nouvelle série-là (trois en un mois !) est toute fraîche, elle date de ce mercredi matin : Police partout. Elle est signée de Yann Levy (déjà auteur de Ci-gît Luigi, où il retraçait la vie et la mort d’un adolescent abattu en banlieue), qui a choisi d’écouter la colère immense née du racisme et des violences policières dans les quartiers populaires. Le premier épisode retrace trois histoires de brutalité ordinaire vécues par celles et ceux qui vivent en permanence dans l’œil des forces de l’ordre. Pour le lire, abonnez-vous…
Vous ne manquerez pas le début. « Il n’y a pas de quoi porter plainte, ou pas encore, mais quelque chose s’est mal passé… » La phrase vous dit quelque chose ? C’est ainsi que démarrait, à l’été 2018, la série Main courante, reprenant in extenso ces instantanés de commissariat, reflets de la société : disputes entre voisins, problèmes de garde d’enfants, d’insultes… Eh bien cet été, nous vous préparons une deuxième saison de Main courante avec une toute nouvelle fournée en provenance d’un commissariat anonyme.
Qu’est-ce qu’on vous vend pour les vacances ? Outre Main courante, Les plastiqueurs, Urgences saison 2 ou encore la suite de La traque, d’autres séries arrivent : il y aura du virus, il y aura du mystère, il y aura certainement Jade Lagardère. Du coup, on vous a fait un tarif spécial été avec deux mois gratuits, et ça vaut encore plus le coup si vous partez avec nous pour un an.
Les titres auxquels vous avez échappé. Maintenant qu’Anne Hidalgo, l’une des personnages de Sur la vie de mon maire, a été réélue ce dimanche à Paris, la réserve que nous observions afin de ne pas influer sur le débat démocratique est levée. Nous pouvons donc vous délivrer tous les titres auxquels vous avez échappé sur Marcel Campion, éphémère rival d’Anne Hidalgo au camion électoral surmonté d’un dinosaure (si, si, à retrouver dans l’épisode 22) : « Attrapez la queue du Miguet » (car le forain était soutenu par le royaliste d’extrême droite Nicolas Miguet), « Le ménage enchanté », « Marcel Campion, la fête du neuneu », « Ben mon Campion », « Marcel, si t’es Campion », « We are the Campions », « La foire du trop » et, hommage à un célèbre magasin parisien qui vend tentes et piolets, « Au vieux Campion ».
Bon mois de juillet à vous et la suite au prochain numéro.
Les Jours