Face à la violence des récits des migrants et à la dureté de l’Office, les agents ont le choix entre s’endurcir… ou démissionner.
Son rôle dans la série.
La première expérience de Claire avec les migrants se fait à l’Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration). Elle vient juste de terminer ses études et est chargée d’évaluer la situation matérielles des nouveaux arrivants. C’est éprouvant et mal organisé. « Anarchique », même selon ses mots. Alors dès qu’elle le peut, elle entre à l’Ofpra. La voilà officière de protection (OP), boulot qu’elle exercera entre 2017 et 2018. Dix-huit mois plus tard, elle en claquera la porte, traumatisée par la violence des histoires entendues et son impuissance face au système qu’elle juge inhumain.
Par Arnaud Aubry et Karine Le Loët
Face à la violence des récits des migrants et à la dureté de l’Office, les agents ont le choix entre s’endurcir… ou démissionner.
Traiter les demandes d’asile à l’Ofpra, une drôle d’idée ? Des agents dévoilent leurs motivations, la formation… et ses carences.
« Les Jours » ont eu accès à la feuille de route ultrasecrète des entretiens avec les demandeurs d’asile russes.