Les ados que « Les Jours » ont suivis pendant leur troisième sont revenus à Aimé-Césaire raconter leur nouvelle vie de lycéens.
Son rôle dans la série.
Assez curieusement, Dialikatou se définit comme « colérique, maniaque et gentille ». Elle adore le collège. Elle a l’impression que le système français est « une chance », même si l’Afrique et les amis qu’elle a laissés là-bas lui manquent. Dialikatou ne s’est pas beaucoup posée dans sa jeune vie. Née en Guinée, elle a été à l’école là-bas jusqu’en CM1. Puis est venue faire son année de CM2 en France, où vit son père, retraité, avant de repartir pour le Sénégal de la sixième à la quatrième. Elle est revenue en France il y a quelques mois, pour la rentrée de troisième, à la demande de son père, avec sa mère et son petit frère. Plus tard, Dialikatou voudrait être expert-comptable, parce qu’elle adore les maths. Elle veut aller en seconde générale, mais s’inquiète toujours de ne pas y arriver, malgré sa détermination et les encouragements constants de ses profs. Alors, elle a travaillé d’arrache-pied, jusqu’à devenir une bonne élève de la classe. Grâce à sa copine Alexandra, elle a découvert la lecture. Et, quand elle a du temps libre, elle échange par Messenger (la messagerie de Facebook) avec ses amis en Afrique.
À la rentrée 2016, Dialikatou a intégré une seconde générale au lycée Jean-Racine, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Plus tard, elle voudrait rejoindre un lycée militaire.
Par Alice Géraud
Les ados que « Les Jours » ont suivis pendant leur troisième sont revenus à Aimé-Césaire raconter leur nouvelle vie de lycéens.
Les anciens 3e B suivis par « Les Jours » pendant un an sont de retour au collège pour c’est la remise des diplômes du brevet.
Réussit-on moins bien quand on est un garçon ? Un enfant d’immigrés ? Un boursier ? Réponses infographiques avec les 3e B d’Aimé-Césaire.
En sortant du brevet, les 3e B ont reçu leurs affectations en lycée. Un drame, des déceptions et un peu de joie.
L’orientation, le brevet, les inégalités, son parcours scolaire : cette semaine, les 3e B interviewent Najat Vallaud-Belkacem.
En 3e B, garçons et filles n’ont pas les mêmes notes, se fritent et rarement fricotent.
En français, les 3e B travaillent sur la prophétie et la prédestination. Ils ont aussi écrit et joué des scènes sur leur destin.
Bac pro ou seconde générale : les 3e B d’Aimé-Césaire sont à l’heure des vœux, mais ce sont les résultats qui comptent.
Au lendemain du premier tour des régionales, comme chaque lundi, la 3e B analyse l’actualité en cours de français.