Après la fin des combats, la répression se poursuit, charriant cadavres communards, condamnations expéditives et délations par milliers.
Son rôle dans la série.
Égline est une jeune Corrézienne née en 1847 (et en 2021 des lectures de l’auteur). Sa mère, ménagère, meurt en couches. Elle n’a que 5 ans lorsque son père, un manœuvre, meurt de la fièvre typhoïde. Jusqu’à l’âge de 13 ans, elle vit et travaille chez un parent fermier, elle y est employée à tous les travaux des champs, à la cuisine et à la nourriture des animaux, elle se repose le dimanche matin à l’heure de la messe et quand elle fait des bouquets en gardant les chèvres. Confiée à une dame patronnesse, elle arrive à Paris en 1860, pour être placée comme gouvernante chez un riche filateur cévenol. Elle apprend à lire et pourrait s’être convertie au protestantisme. Vers 1867-1868, elle est demoiselle de boutique chez Édouard Roullier – « Roullier savetier » affiche l’enseigne de ce cordonnier membre de l’Internationale. Il l’instruit à la confection des bottines et à Proudhon…
Après la fin des combats, la répression se poursuit, charriant cadavres communards, condamnations expéditives et délations par milliers.
Ce dimanche 28 mai, la Commune a vécu, noyée dans un bain de sang par les Versaillais. Derniers instants par notre envoyé spécial en 1871.
Urgent. Les Versaillais sont entrés dans Paris, nous apprend le général fédéré Dombrowski, et ils fusillent les Parisiens.
Alors que grondent les canons versaillais, un vote transfère les pouvoirs à quelques-uns. « Mesure énergique » ou « royauté déguisée » ?
L’interdiction du travail de nuit dans les boulangeries a fait débat mais la Commune s’est réunie dans le cortège des francs-maçons.
Face à l’armée versaillaise, des soldats fédérés flanchent. Mais pendant les combats, la Commune monte au front des réformes.
On kermesse sous le drapeau rouge, on invente la gymnastique moderne, mais la canonnade de Versailles redouble. La Commune se durcit.
Bombardés par l’armée de Thiers, les insurgés de la Commune lancent une contre-offensive le 3 avril 1871. Un échec sanglant.
À peine installée, la Commune se met à l’ouvrage dans l’effervescence, alors que Versailles prépare déjà la riposte.
Le dimanche 26 mars, les Parisiens élisent 90 conseillers municipaux. La majorité est révolutionnaire.
Thiers envoie récupérer les canons des Parisiens, la troupe pactise avec la Garde nationale, le gouvernement prend la fuite.
Le brutal D’Aurelle de Paladines est nommé commandant de la Garde nationale, les insurgés du 31 octobre 1870 sont jugés, Paris rougit…
L’armistice est signé, l’armée allemande a défilé sur les Champs-Élysées, puis est partie pour de bon le 3 mars 1871.
Le siège de la capitale est fini, la Garde nationale jure d’empêcher les Prussiens d’y entrer, Thiers signe les préliminaires de paix…