Élus européens inculpés et enquête en France sur l’attribution du Mondial à l’émirat : l’édition 2022 s’achève dans un parfum de corruption.
Son rôle dans la série.
La Fédération française de football – créée en avril 1919, soit un peu plus d’un demi-siècle après la pionnière anglaise en 1862 – est la première fédération sportive de France avec environ deux millions de licenciés, plus du double du tennis, la seconde. Association chargée d’une mission de service public déléguée par l’État et dont l’objet social est le développement du football, la FFF coiffe 22 ligues régionales et 91 districts pour l’organisation des compétitions amateures : 30 000 matchs chaque week-end avec 15 000 équipes du niveau régional jusqu’au National 1, équivalent de la troisième division nationale. La FFF organise aussi la Coupe de France, qui oppose toutes les équipes du pays, amateures et professionnelles. Elle chapeaute les équipes de France, masculines aussi bien que féminines. (les Ligues 1 et 2 – professionnelles – sont régies séparément par la Ligue de football professionnel). Le budget de la FFF progresse avec l’explosion des droits de retransmission et du marketing (244 millions d’euros étaient prévus en 2021-2022). Elle possède depuis 1984 le Centre national du football de Clairefontaine (Yvelines), où s'entraînent les équipes de France. Une école prestigieuse du foot, un lieu de formation mais aussi un fructueux centre privé de séminaire qui facture 300 événements par an. L’action de la FFF est critiquée, car du fait d’infrastructures insuffisantes, beaucoup de pratiquants ne sont pas encadrés. Le train de vie et la gouvernance de la FFF sont aussi attaqués, car seules 211 personnes de la « bureaucratie » du football votent pour élire son président, à l’exclusion des présidents de clubs et des licenciés. Il n’y a pas de représentant « d’opposition » au comité exécutif, et la FFF n’a connu que quatre présidents depuis 1994.
Son rôle dans la série.
La Fédération française de football – créée en avril 1919, soit un peu plus d’un demi-siècle après la pionnière anglaise en 1862 – est la première fédération sportive de France avec environ deux millions de licenciés, plus du double du tennis, la seconde. Association chargée d’une mission de service public déléguée par l’État et dont l’objet social est le développement du football, la FFF coiffe 22 ligues régionales et 91 districts pour l’organisation des compétitions amateures : 30 000 matchs chaque week-end avec 15 000 équipes du niveau régional jusqu’au National 1, équivalent de la troisième division nationale. La FFF organise aussi la Coupe de France, qui oppose toutes les équipes du pays, amateures et professionnelles. Elle chapeaute les équipes de France, masculines aussi bien que féminines. (les Ligues 1 et 2 – professionnelles – sont régies séparément par la Ligue de football professionnel). Le budget de la FFF progresse avec l’explosion des droits de retransmission et du marketing (244 millions d’euros étaient prévus en 2021-2022). Elle possède depuis 1984 le Centre national du football de Clairefontaine (Yvelines), où s'entraînent les équipes de France. Une école prestigieuse du foot, un lieu de formation mais aussi un fructueux centre privé de séminaire qui facture 300 événements par an. L’action de la FFF est critiquée, car du fait d’infrastructures insuffisantes, beaucoup de pratiquants ne sont pas encadrés. Le train de vie et la gouvernance de la FFF sont aussi attaqués, car seules 211 personnes de la « bureaucratie » du football votent pour élire son président, à l’exclusion des présidents de clubs et des licenciés. Il n’y a pas de représentant « d’opposition » au comité exécutif, et la FFF n’a connu que quatre présidents depuis 1994.
Élus européens inculpés et enquête en France sur l’attribution du Mondial à l’émirat : l’édition 2022 s’achève dans un parfum de corruption.
À la tête d’une fédération à la dérive, le président Le Graët pourrait survivre à ses turpitudes grâce aux résultats des Bleus au Qatar.
Muets sur les morts des chantiers du Qatar, hostiles au brassard contre l’homophobie… Les Bleus ont déjà perdu moralement le Mondial.
Médias, supporters, sponsors, politiques… Tous sont gênés aux entournures, mais tous iront à Doha. Show must go on.
L’ONG contrarie le foot business et la FFF : elle demande 420 millions pour les morts du Mondial de tous les scandales.
Info « Les Jours ». Betclic a reçu une aide publique alors que l’industrie prospère sur l’addiction et cible les jeunes de banlieue.
Les joueurs s’acharnent à arracher à la Fédération des sommes folles… mais dérisoires à leur échelle. Indécent ou logique ?