Ostracisés, persécutés, tyrannisés… Les prévenus ont vu leur défense jouer du violon. En vain : le jugement est tombé ce mardi 16 juin.
Son rôle dans la série.
Fondé en 1972 par Jean-Marie Le Pen, le parti d’extrême droite est présidé par sa fille Marine Le Pen depuis 2011. En tant que personne morale, le Front national est jugé pour complicité d’escroquerie et recel d’abus de biens sociaux. Il a été rebaptisé « Rassemblement national » en juin 2018.
Par Camille Polloni
Ostracisés, persécutés, tyrannisés… Les prévenus ont vu leur défense jouer du violon. En vain : le jugement est tombé ce mardi 16 juin.
Le FN ? Une « machine à cash ». Les prévenus ? Une « équipe » s’entendant « sur le dos de l’État ». Le parquet était colère ce mercredi.
L’ex-gudard a usé de sa tchatche pour tenter de déjouer les accusations d’abus de biens sociaux dont lui et sa compagne font l’objet.
Le FN, le microparti Jeanne, la boîte de com Riwal… Tout le monde emploie tout le monde. La justice démonte le meccano frontiste.
Un trésorier qui n’a rien vu, un comptable confus, un autre obtus… Selon les prévenus, les finances du FN sont un non-sujet.
Le président de la Commission nationale des comptes de campagne a expliqué pourquoi elle n’avait pu retoquer le kit controversé.
Les prévenus ont détaillé leur version des finances des législatives de 2012. Pas d’escroquerie, non, mais un « dispositif formidable. »
Au premier jour d’audience, les prévenus, tout en camaraderie virile, espèrent que leurs avocats obtiendront un report des débats.