La crise sociale en cours s’accompagne d’une éradication de ceux censés protéger les cheminots : les élus des salariés.
Son rôle dans la série.
Juriste, Jean-René Delépine siège en tant que salarié au conseil d’administration de SNCF Réseau. Membre de SUD Rail, il alerte sur l’ampleur de la souffrance au travail à la SNCF et relève les analogies avec la profonde crise sociale traversée par France Télécom autour de 2008. Au côté d’un autre syndicaliste cheminot précurseur sur ces questions, Philippe Mühlstein, il s’est formé aux travaux de Christophe Dejours, psychiatre et psychanalyste pionnier des liens entre travail et souffrance psychique.
Par Alexia Eychenne
La crise sociale en cours s’accompagne d’une éradication de ceux censés protéger les cheminots : les élus des salariés.
Les « espaces initiatives mobilité » fourguent des missions sans lendemain aux agents dont l’entreprise veut se débarrasser.
Réorganisés, réformés sans cesse et sans stratégie, les cheminots trinquent. C’est le constat des experts et des médecins du travail.