Boris Johnson a largement remporté les élections ce jeudi… et son pari de quitter définitivement l’UE avant fin janvier. Game over.
Son rôle dans la série.
Les États-Unis ont Bernie Sanders, la France a Jean-Luc Mélenchon, le Royaume-Uni a Jeremy Corbyn. À 70 ans, cet opposant au Brexit est depuis bientôt quatre ans le 25e chef du Labour, le parti travailliste britannique créé en 1900, et pas le moins à gauche. Corbyn a même carrément rompu avec le New Labour initié par Tony Blair et réintroduit le « camarade » au sein des militants de ce parti qui, traditionnellement, accueille la gauche dans son sens le plus large, du quasi-centrisme d’un Blair au « socialisme » (au sens anglophone du terme, c’est-à-dire plus à gauche que le PS français) revendiqué par Corbyn.
Il est tout à fait officiellement le chef de l’opposition (en VO, le Leader of Her Majesty’s Most Loyal Opposition) et, à ce titre, compte parmi les membres du Privy Council chargé de conseiller la reine. Lui qui, entre autres positions qui lui furent reprochées, n’avait pas incliné la tête lors de l’enterrement de la reine mère. Gauchiste, punk et un rien eurosceptique, Jeremy Corbyn parvient aujourd’hui, à la faveur du Brexit et du « coup » de Boris Johnson comme Premier ministre, à incarner une espèce de front commun rassemblant jusqu’aux libéraux-démocrates.
Par Marion L’Hour
Boris Johnson a largement remporté les élections ce jeudi… et son pari de quitter définitivement l’UE avant fin janvier. Game over.
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