Ennui, inquiétude, perte de repères : contre toute attente, être claquemuré chez soi est épuisant. Mais facilite une introspection.
Son rôle dans la série.
Marie-Antoinette a 68 ans. Diplômée de l’école des Ponts et Chaussées – elles étaient six femmes à l’époque –, elle a été ingénieure dans un institut de recherche. « Ce n’était pas l’exploitation », se souvient-elle. Pourtant, le travail a toujours été très valorisé dans sa famille. Être fatigué signifiait qu’on avait travaillé, et qu’on ne dépareillait pas. Quand un drame est survenu dans sa vie, elle a commencé les insomnies, qui ne l’ont plus quittée. La fatigue est aujourd’hui quasi permanente, alors que Marie-Antoinette est à la retraite. Mais la Parisienne a repris le yoga.
Par Elsa Fayner
Ennui, inquiétude, perte de repères : contre toute attente, être claquemuré chez soi est épuisant. Mais facilite une introspection.
Quand l’épuisement s’installe, la méditation, l’hypnose ou encore le yoga peuvent aider à dépasser l’abattement.
La fatigue n’est pas qu’une histoire de sommeil : elle peut aussi être la manifestation somatique d’une dépression ou d’anxiété.
Malgré les controverses, les partisans du SFC tiennent à ce que leur mal soit organique. Encore taboues, les souffrances psychiques ?
Insomnie, travail nocturne, apnée, écrans : à la source de la fatigue, il y a souvent des nuits perturbées. Enquête sous la couette.