
Prof, vigneron, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Son rôle dans la série.
Née en 1959 à Roubaix, Marie Desplechin écrit pour les enfants, les ados, et les adultes. Des romans, des BD, des scénarios. Elle n’est adhérente d’aucun parti, se sent appartenir à « la famille de gauche » dont elle aimerait qu’elle se porte mieux. Elle est l’une des onze signataires pour un appel à une primaire des gauches et des écologistes. Ce que Les Jours avaient raconté dans l’obsession Politique année zéro. Elle va soutenir l’écologiste Yannick Jadot à l’élection présidentielle. En 2013, elle a présidé la commission sur l’éducation artistique et culturelle, à la demande d’Aurélie Filippetti, alors ministre de la Culture. Elle en garde un très mauvais souvenir et l’écœurement d’avoir été comme une « grosse Bécassine » qui ne servait à rien si ce n’est à accoler son nom à un rapport déjà ficelé. « Ça m’a déniaisée. » L’expérience l’a dégoûtée des ministères et des allées du pouvoir à l’administration rigide, mais pas détournée de son intérêt pour la politique.
À lire : « Les conjurés de la primaire ».
À retrouver dans l’épisode 3.
Son rôle dans la série.
Marie Desplechin écrit pour les enfants, les ados et les adultes. Des romans, des BD, des scénarios. Née en 1959 à Roubaix, elle a obtenu en 2005 le prix Médicis de l’essai pour La Vie sauve (Seuil), écrit avec Lydie Violet, sur le cancer de son amie. En 2013, elle a présidée la commission sur l’éducation artistique et culturelle, à la demande d’Aurélie Filippetti, alors ministre de la Culture. Elle en garde un très mauvais souvenir et l’écœurement de s’être sentie comme une « grosse Bécassine » qui ne servait à rien si ce n’est à accoler son nom à un rapport déjà ficelé. « Ça m’a déniaisée. » L’expérience l’a dégoûtée des ministères et des allées du pouvoir à l’administration rigide, mais pas détournée de son intérêt pour la politique. Elle n’est adhérente d’aucun parti, se sent appartenir à « la famille de gauche » dont elle aimerait qu’elle se porte mieux. Elle est l’une des onze signataires pour un appel à une primaire des gauches et des écologistes.
Par Charlotte Rotman
Prof, vigneron, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Primaire porteuse (3/3). Ils ont lancé l’idée d’un débat de toutes les gauches ; l’initiative risque de s’échouer à Solférino.
Primaire porteuse (2/3). Après le succès de leur pétition, les intellectuels de gauche se heurtent aux partis.