Ostracisés, persécutés, tyrannisés… Les prévenus ont vu leur défense jouer du violon. En vain : le jugement est tombé ce mardi 16 juin.
Son rôle dans la série.
Association déclarée en novembre 2010 par des proches de Marine Le Pen, Jeanne est officiellement un parti politique depuis janvier 2011. Son activité tourne principalement autour du financement des campagnes électorales. En tant que personne morale, le microparti de Marine Le Pen est jugé pour escroqueries et recel d’abus de biens sociaux. L’administration fiscale demande de son côté à ce que Jeanne soit requalifié en « société commerciale ».
Par Camille Polloni
Ostracisés, persécutés, tyrannisés… Les prévenus ont vu leur défense jouer du violon. En vain : le jugement est tombé ce mardi 16 juin.
Le FN ? Une « machine à cash ». Les prévenus ? Une « équipe » s’entendant « sur le dos de l’État ». Le parquet était colère ce mercredi.
L’ex-gudard a usé de sa tchatche pour tenter de déjouer les accusations d’abus de biens sociaux dont lui et sa compagne font l’objet.
Le FN, le microparti Jeanne, la boîte de com Riwal… Tout le monde emploie tout le monde. La justice démonte le meccano frontiste.
Un trésorier qui n’a rien vu, un comptable confus, un autre obtus… Selon les prévenus, les finances du FN sont un non-sujet.
Le président de la Commission nationale des comptes de campagne a expliqué pourquoi elle n’avait pu retoquer le kit controversé.
Les prévenus ont détaillé leur version des finances des législatives de 2012. Pas d’escroquerie, non, mais un « dispositif formidable. »