Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Son rôle dans la série.
Sous ses airs de nonchalante passive, Monique Olivier a scellé un pacte criminel en 1987 avec Michel Fourniret, alors détenu et dont elle n’ignorait rien des activités. Cette auxiliaire de vie paumée, née à Tours en 1948, a noué une relation épistolaire avec ce prisonnier qui lui a promis de l’aider à se venger de son ex-mari qui, dit-elle, la maltraitait. Une fois Fourniret libéré, à l’automne 1987, le couple s’installe à Saint-Cyr-les-Colons dans l’Yonne, où elle l’aidera à capturer une lycéenne. Monique Olivier donne naissance à Sélim en septembre 1988 puis épouse Michel Fourniret en juillet 1989. Elle prétendra s’être pliée à ses exigences par peur, mais elle continuera à l’assister activement dans ses crimes, jusqu’à ce que la police belge finisse par lui faire tout avouer. Monique Olivier a été condamnée pour complicité de plusieurs meurtres et viols, et pour association de malfaiteurs en duo avec Michel Fourniret. Elle a divorcé et purge sa peine à perpétuité à la maison centrale des femmes de Rennes. Elle a été jugée aux côtés de son ancien époux du 13 au 16 novembre 2018 par la cour d’assises des Yvelines pour complicité de l’assassinat, en avril 1988, de Farida Hammiche, et pour recel de vol.
Par Patricia Tourancheau
Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Fin 2018, un terrain lui appartenant intéressait particulièrement les enquêteurs. Ce jeudi, il aurait avoué le meurtre d’Estelle Mouzin.
L’ex-bandit Hellegouarch, dont la femme a été assassinée par le tueur en série Fourniret, se confie en exclusivité aux « Jours ».
Procès. Complice consentante de Fourniret ou femme manipulée ? La cour n’a pas tranché. Elle a pris vingt ans, lui perpétuité.
Procès. La cour d’assises a tout tenté pour extirper de la mémoire tortueuse de Fourniret le lieu où il a enfoui le cadavre.
Procès. Au deuxième jour, Jean-Pierre Hellegouarch a réclamé que Fourniret paye enfin pour l’assassinat de sa femme.
Procès. Au premier jour, le serial killer est apparu usé, mais stratège dans ses oublis et toujours aussi fasciné par lui-même.
Le 26 juin 2003, une jeune fille s’échappe de sa camionnette. C’est la chute du prédateur. Et la révélation de l’origine de son magot.
Année après année, tous les moments-clés de l’impensable rencontre entre le serial killer et les braqueurs… autour d’un magot.
Son ex-codétenu commence à le suspecter d’avoir tué sa femme, le fisc le traque et les Postiches ne trouvent plus leur trésor…
Fourniret a piégé la femme de son ex-codétenu. Ensemble, ils ont déterré le magot des Postiches. Puis il l’a tuée. Froidement.