À la tête d’une fédération à la dérive, le président Le Graët pourrait survivre à ses turpitudes grâce aux résultats des Bleus au Qatar.
Son rôle dans la série.
Né le 25 décembre 1941 dans les Côtes-d’Armor, le président de la Fédération française de football (FFF) depuis 2011 a été réélu en mars 2021 pour un troisième mandat de quatre ans, avec plus de 73 % des voix. Né dans une famille ouvrière, brièvement instituteur dans sa jeunesse, industriel dans l’agro-alimentaire, il a été maire PS de Guingamp de 1995 à 2008. Il a présidé le club de l’En Avant de Guingamp entre 1972 et 1991 et de 2002 à 2011, l’emmenant de niveau régional à la Ligue 1. Président de la Ligue professionnelle de football (LFP) entre 1991 et 2000, Le Graët s’est opposé à Bernard Tapie en portant plainte dans l’affaire du match truqué OM-VA. Il a créé la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). Dès 2005, il a été vice-président de la FFF et a traversé longtemps sans dommages des polémiques sur sa gestion jugée somptuaire et sur des propos controversés contestant l’existence du racisme dans le football. En septembre 2022, le ministère des Sports a ordonné un audit administratif après des accusations de harcèlement sexuel et plus largement de management problématique à la FFF, où sa fin de règne attise les ambitions.
Par Thierry Lévêque
Son rôle dans la série.
Né le 25 décembre 1941 dans les Côtes-d’Armor, le président de la Fédération française de football (FFF) depuis 2011 vient d’être réélu en mars 2021 pour un troisième mandat de quatre ans, avec plus de 73 % des voix. Né dans une famille ouvrière, brièvement instituteur dans sa jeunesse, industriel dans l’agro-alimentaire, il a été maire PS de Guingamp de 1995 à 2008. Il a présidé le club de l’En Avant de Guingamp entre 1972 et 1991 et de 2002 à 2011, l’emmenant de niveau régional à la Ligue 1. Président de la Ligue professionnelle de football (LFP) entre 1991 et 2000, Le Graët s’est opposé à Bernard Tapie en portant plainte dans l’affaire du match truqué OM-VA. Il a créé la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). Dès 2005, il a été vice-président de la FFF et a traversé sans dommages des polémiques sur sa gestion jugée somptuaire et sur des propos controversés contestant l’existence du racisme dans le football.
À la tête d’une fédération à la dérive, le président Le Graët pourrait survivre à ses turpitudes grâce aux résultats des Bleus au Qatar.
Muets sur les morts des chantiers du Qatar, hostiles au brassard contre l’homophobie… Les Bleus ont déjà perdu moralement le Mondial.
Médias, supporters, sponsors, politiques… Tous sont gênés aux entournures, mais tous iront à Doha. Show must go on.
L’ONG contrarie le foot business et la FFF : elle demande 420 millions pour les morts du Mondial de tous les scandales.
Info « Les Jours ». Betclic a reçu une aide publique alors que l’industrie prospère sur l’addiction et cible les jeunes de banlieue.
Les joueurs s’acharnent à arracher à la Fédération des sommes folles… mais dérisoires à leur échelle. Indécent ou logique ?