Éoliennes ou mine de nickel… Sur les terres des Samis, l’industrialisation se fait au nom de la lutte contre le changement climatique.
Son rôle dans la série.
Fondé en 1993 dans la foulée de la création d’organes similaires en Norvège et en Finlande, le Parlement sâme de Suède – Sametinget (en suédois) ou Sámediggi en sâme du Nord – tient davantage d’une agence gouvernementale que d’un organisme législateur, en dépit de son assemblée élue. « Au quotidien, le Sámediggi s’occupe de la gestion d’affaires courantes sâmes, des questions d’élevage de rennes aux projets culturels, précise son administrateur, Fredrik Österling. Mais il n’a pas le pouvoir de légiférer, juste d’être consulté par le gouvernement suédois. » Le Parlement sâme possède des bureaux dans quatre villes du Sapmi, une soixantaine d’employés et tourne sur un budget annuel – alloué par le gouvernement suédois – de 66 millions de couronnes (6 millions d’euros) pour gérer différents projets liés à la culture sâme. À cela s’ajoute une allocation supplémentaire de 120 millions de couronnes (11,2 millions d’euros) dédiée uniquement à la gestion de l’élevage de rennes. Trois à quatre fois par an, ses 31 députés se rassemblent en session plénière dans l’une des principales villes du Nord. Ses listes électorales comptent 10 000 inscrits.
Éoliennes ou mine de nickel… Sur les terres des Samis, l’industrialisation se fait au nom de la lutte contre le changement climatique.
Au terme d’un long conflit judiciaire, la famille Sunna a perdu ses pâturages. Pour ces Samis, c’est bien plus qu’une histoire de rennes.
Des éleveurs de rennes samis du Grand Nord luttent contre un géant forestier, aidés par Greenpeace. Un combat climatique et territorial.
Vols de dépouilles et d’objets sacrés, recherches eugénistes… En Suède, le dernier peuple autochtone d’Europe court après son histoire.
Il a obtenu la création d’une « commission vérité », mais certains doutent qu’il puisse faire toute la lumière sur la ségrégation passée.