
Info « Les Jours ». Après Esteban Morillo, Samuel Dufour est sorti de prison dans l’attente du procès en appel à Évry.
Son rôle dans la série.
Né à Dieppe, apprenti boulanger au moment des faits et sympathisant du groupuscule d’extrême droite Troisième voie, Samuel Dufour est jugé pour « violences en réunion, et avec arme, ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Il a passé un an en détention provisoire, du 8 juin 2013 au 25 juin 2014, avant d’être libéré sous contrôle judiciaire. S’il a bien participé à la bagarre, Samuel Dufour a toujours nié avoir frappé Clément Méric et utilisé un poing américain. Mais dans un SMS découvert par les enquêteurs, il se vante auprès d’un de ses interlocuteurs d’avoir « frappé avec ton poing américain ». Âgé aujourd’hui de 25 ans, le jeune homme porte un tatouage de croix celtique et le slogan nazi « Sang et honneur ».
Par Camille Polloni
Info « Les Jours ». Après Esteban Morillo, Samuel Dufour est sorti de prison dans l’attente du procès en appel à Évry.
Jour 9. Sept et onze ans de prison, un acquittement. Le verdict est là ; pas la vérité des derniers moments du jeune antifasciste.
Jour 8. Quatre, sept et douze ans de réclusion ont été requis contre les trois accusés. Derniers mots et verdict ce vendredi.
Jour 7. Les avocats des parties civiles ont voulu montrer le caractère politique de l’agression dont a été victime Clément Méric.
Jour 6. Après la rixe, le parrain des crânes rasés avait recueilli les accusés. Indécent, il a fait son show à l’audience.
Jour 5. À la barre, les ex-compagnes de deux des accusés ont raconté leurs versions de la bagarre qui a tué Clément Méric.
Jour 4. Malgré la foule et les caméras, les circonstances de la bagarre qui a entraîné la mort de Clément Méric restent floues.
Jour 3. Devant la cour, Agnès Méric a raconté son fils, un militant d’extrême gauche et « bien d’autres choses ».
Jour 2. La cour s’est penchée sur les vies heurtées des trois accusés du procès Méric, et leur rencontre avec l’extrême droite.
Jour 1. Le procès des trois skinheads s’est ouvert mardi, avec un accusé en retard et sans certains témoins-clés.