Pour les habitants de cette favela, dont vient la judoka médaillée d’or Rafaela Silva, les JO n’ont pas changé grand-chose à leur quotidien.
Son rôle dans la série.
Arrivée en 1991 dans la favela, Sandra s’y est très vite intégrée. Elle y gagnait sa vie comme acupunctrice après avoir dû abandonner ses études d’histoire par manque d’argent. Sandra est mère de quatre enfants qui vivent tous dans la communauté. Le plus âgé à 20 ans, le plus jeune 11. Avant que le processus d’expulsion ne commence, Sandra ne s’intéressait pas vraiment aux problèmes que rencontrait la communauté. En 1994, elle ne se rendait qu’occasionnellement aux réunions qui visaient déjà à éviter la destruction de Vila Autódromo. Mais depuis 2010, elle s’est peu à peu imposée comme l’une des principales figures de la résistance. Sandra parle bien et posément, sa voix rauque est apaisante. Elle dégage cependant une force intérieure qui ressurgit lors des confrontations avec ses adversaires.
Par Jean-Mathieu Albertini
Pour les habitants de cette favela, dont vient la judoka médaillée d’or Rafaela Silva, les JO n’ont pas changé grand-chose à leur quotidien.
Les Jeux olympiques se déroulent à quelques mètres de Vila Autódromo mais à des années-lumière de ses habitants.
À Rio, les habitants de Vila Autódromo, favela rasée pour les Jeux qui démarrent, emménagent dans leurs nouvelles maisons.
Vila Autódromo a été rasée pour accueillir le village olympique, à Rio. Une vingtaine de familles ont refusé de quitter la favela.