Pour les habitants de cette favela, dont vient la judoka médaillée d’or Rafaela Silva, les JO n’ont pas changé grand-chose à leur quotidien.
Après un passage dans un consulat de France qui m’a convaincu de devenir journaliste indépendant en 2015, je travaille principalement au Brésil pour Rue89, Sept.info, Sang Froid ou Tortuga Magazine. Je m’intéresse aux prisons, à la justice et au monde du crime sous toutes ses formes dans un pays qui s’y prête bien. Mais je ne m’interdis pas, à mes heures perdues, de traiter d’histoires moins tragiques. Le journalisme me permet d’explorer les différents recoins de cet État immense. Au détour de l’un d’eux, l’incroyable histoire du « justicier » « Helinho, le petit prince aux 65 victimes », publiée dans le magazine Sept.info, m’a permis d’être finaliste du prix Albert-Londres 2016. Pour Les Jours, j’ai écrit l’obsession Corrupção.
Pour les habitants de cette favela, dont vient la judoka médaillée d’or Rafaela Silva, les JO n’ont pas changé grand-chose à leur quotidien.
Dette monstre, corruption, milices : à un mois de l’élection municipale, le retour à la réalité est douloureux pour Rio.
Inspirée par les résistants de Vila Autódromo, Ana Paula, à Manguinhos, se bat contre les meurtres commis par la police.
Les expulsés de Vila Autódromo, favela rasée pour les JO, ont été relogés dans un quartier morne, aux mains d’une milice.
Les Jeux olympiques se déroulent à quelques mètres de Vila Autódromo mais à des années-lumière de ses habitants.
À Rio, les habitants de Vila Autódromo, favela rasée pour les Jeux qui démarrent, emménagent dans leurs nouvelles maisons.
À Rio, une commission enquête sur les irrégularités des travaux pour les JO, qui débutent dans quelques jours.
À l’approche des JO, la sécurité s’est gravement détériorée à Rio. Violence et corruption minent les unités de « police pacificatrice ».
Vila Autódromo a été rasée pour accueillir le village olympique, à Rio. Une vingtaine de familles ont refusé de quitter la favela.