La présidente de la région Île-de-France l’emporte sur Éric Ciotti au terme d’une primaire qui marque une radicalisation des Républicains.
Son rôle dans la série.
La jeunesse éternelle d’un Baroin, le style déchaîné d’un Sarkozy et les idées du RPR années 1980, alors qu’il n'était pas encore né. Théo Michel, 27 ans, semble sorti d’une machine à voyager dans les âges et, pourtant, il se démène pour le futur de son parti. En essayant de replacer le centre de gravité franchement à droite. Pas question de se laisser déborder par un Éric Zemmour, dont il a mangé tous les livres au petit-déjeuner. Sécurité, immigration : ce Toulousain d’origine (il a aussi quelque ascendance polonaise par sa mère) réclame une ligne encore plus ferme. Sur l’économie, ce fiscaliste de métier aspire à un néolibéralisme sans complexe. Le garçon est pressé. En trois ans de militantisme, Théo Michel a été élu conseiller du XVIIe arrondissement de Paris (délégué à l’implantation des entreprises), plébiscité secrétaire national des Jeunes Républicains, propulsé orateur dans des meetings et, de plus en plus souvent, missionné comme sniper sur les plateaux télé. En tant que représentant de tous les 16-35 ans dans le parti, il refuse de se prononcer pour une personnalité en vue de la primaire interne. Mais passera au gril chacun des candidats.
Par Pierre Carrey
La présidente de la région Île-de-France l’emporte sur Éric Ciotti au terme d’une primaire qui marque une radicalisation des Républicains.
La guerre que se livrent les Jeunes LR est un miroir de la primaire dont le premier tour a été remporté par… Ciotti et Pécresse.
Au centre de la primaire sans être centriste, peu attractif sans être impopulaire… Il invente un nouvel « en même temps ». Suffisant ?
Prétendants à l’investiture, catholiques et élus locaux jonglent avec l’héritage de l’ex-champion de LR. Reportage à Sablé-sur-Sarthe.